Bonjour môssieur West
Soyons aimable, et civilisé, comme le préconise la charte de ce blog.
Certes, j’ai fait des fautes d’orthographe, et je m’en excuse bien humblement auprès des lecteurs, mais je ne brandis pas l’anathème et l’injure. Je ne promène pas entouré des trompettes de la renommée que je force à me suivre en brandissant l’oriflamme de mon DEA.
Vous me faites l’effet du pauvre petit a qui l’on a cassé son joujou en mettant en cause le « génie » de son cher Dürer.
Je ne vous avais pas mal lu. J’avais bien vu ce mot « librement ». Mais ce n’est pas en critiquant la bouteille que l’on juge le vin. La seule réponse que vous faites est encore de m’insulter. Mais c’est donc que vous ne m’avez pas bien lu.
L’absence de liberté de Michel Ange dans le choix des ses thèmes, je ne la nie pas. Je réfute simplement l’idée que ce soit une contrainte pour cet homme d’exception (et tant d’autres). Je ne vous apprendrais pas que Michel Ange a toujours caché ses fresques, même à ses commanditaires, jusqu’à leur achèvement. Et dites moi quel a été l’absence liberté de M.A lors de la sculpture du David, si ce n’est la choix du sujet.
Et croyez vous que Rubens ai été forcé de peindre ces nus féminins de cette façon dans « L’arrivée de Marie de Médicis à Marseille ».
Il y aurait bien d’autres exemples.
Je pense que vous n’aimez pas la contradiction.
Je vous avouerai que les textes que je préfère sur la peinture n’ont pas été écrits par des spécialistes « surdiplomés » de la peinture. Tout au moins ceux qui m’ont fait réfléchir (Citons au moins le « Vélasquez et Goya » de Ortega) .
Je ne dis pas que vous ne m’apprenez rien. Je n’ai pas vôtre « Deascience », mais chez vous, il faut vraiment faire le tri.
Il y a des choses qui ne s’apprennent pas. L’humilité, la convivialité, le respect de l’autre, l’acceptation de la contradiction, la réfutation argumenté, la clarté et la simplicité du discours (par exemple Gombrich). Les hommes de grande culture m’ont toujours étonné justement parce qu’il n’en faisait pas étalage (Exemple : Aldous Huxley, un véritable amateur de peinture celui la, et qui en cause bien mieux que certains ...).
Quand a Dürer, qu’il soit un « génie » ou pas, peu importe. Les grandes envolées lyriques de West ne change rien au statut de cet homme si on le replace dans son contexte comme l’a fait Pie. Point n’est besoin de faire des sauts de plusieurs siècles pour l’apprécier.
Mais vous avez l’air de tellement tenir à votre DEA et à ce que vous avez emmagasiné comme un magnétophone que la moindre faille dans cet édifice a l’air de vous épouvanter.