Et puis que savez vous de mes économies de quelques études.
Vous dites « Toute personne censée dans le public sait que l’art était contraint avant les libertés du XXè siècle. »
Si il suffit d’être censé pour le savoir, a quoi bon les études.
Et bien je n’en suis pas aussi sur que vous. Que le statut de l’artiste ne soit plus le même, sûrement. Mais ce n’est pas de cela dont il est question.
Des exemples que je donne, vous prétendez qu’ils ne représentent qu’une minorité. Il serait pourtant bien facile d’en remplir des pages.
Ah, pour sur, les artistes serviles qui suivaient scrupuleusement les désirs de leurs commanditaires sont légions. Mais qui les a retenu. Il est vrai que les cimaises des musées en sont couvertes.
Vous nous avez expliqué le « génie » de Dürer parce qu’il a fait changé la société (C’est dans la définition que vous donnez du génie). Comment l’aurait il fait sans une certaine indépendance d’esprit. (Pour ce qui est de Dürer, la copie quasiment servile du retable de Bellini des Frari sur les panneaux aujourd’hui à Munich me laisse dubitatif devant cette indépendance d’esprit).
Je crois que c’est justement la liberté revendiquée, malgré les contingences du siècle, qui a fait les grands. Cette liberté dont jouissent les artistes du XXè siècles est toute illusoire. C’est un nouveau conformisme de se dire libre.