La Région Parisienne touche littéralement le fond : le taux de calcaire dans l’eau courante ne cesse de grimper à mesure que nous piochons plus profond dans les nappes phréatiques, rien n’est fait pour enrayer l’appauvrissement des sols par des monocultures souvent trop gourmandes en eau et fertilisants, et les sources se tarissent de plus en plus en amont.
La fuite en avant continue, et tout juste commence-t-on à s’étonner de voir le prix des produits agricoles exploser dans un pays aussi massivement exportateur que le nôtre.
Je m’avoue pour le moins perplexe en observant Michel Barnier, ancien chantre de l’écologie, défendre becs et ongles la poursuite de l’anéantissement d’espèces marines entières au nom de la « sauvegarde » de la pêche tricolore.
Si nous voulons sauver notre agriculture et notre pêche, nous devons commencer par sauver les ressources sur lesquelles elles se fondent.
La stupidité n’est pas une fatalité, et nous pourrions apprendre de ces pays africains qui commencent à enrayer la progression du désert en repensant intelligemment leur agriculture et leur élevage.