@ Philippe Vassé
Réponse à votre commentaire du 20 juillet de 5h33.
Vous dites : Sur les dates, vous ne répondez à rien parce que vous seriez obligé d’admettre que votre texte apocryphe est bien postérieur à +140 de notre ère. Idem sur vos assertions concernant le « Jean qui devient Jean-Baptiste » selon les moments !
Mes réponses : Donnez-nous les preuves, ou les raisonnements, qui vous permettent de dire que ledit protévangile de Jacques est un texte apocryphe postérieur à l’an 140 alors que l’auteur affirme qu’il l’a écrit tout juste après la mort d’Hérode le Grand, c’est-à-dire tout juste après l’an 4 avant J.C.
Dans l’évangile de Jean que l’Eglise place en quatrième position, que je place en première position et que M. Claude Tresmontant, spécialiste reconnu, met en deuxième position, il n’est question que de Jean, je cite : « Parut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean (Jn 1, 6) ». Ce n’est qu’à partir de Marc et de Mathieu qu’on trouve Jean-Baptiste, Jean le Baptiste ou Jean le Baptiseur suivant les traductions. Flavius Josèphe parle de Jean surnommé le Baptiste.
Vous dites : Les historiens vous répondent, Monsieur Mourey, « laissons les textes légendaires au domaine des légendes et revenons à l’Histoire, la vraie, et penchons-nous sur les textes réellement historiques, donc non religieux ».
Ma réponse : La séparation de l’Eglise et de l’Etat ne date que d’hier. A l’exception des auteurs romains, il faut bien comprendre que chez les auteurs juifs, le religieux était indissociable du politique. Relisez la Bible. L’historien ne peut donc ignorer ces textes. La difficulté se trouve dans l’interprétation et dans l’effort qui faut faire pour redécouvrir des événements historiques, une fois le texte dépouillé de ce que Luc Ferry appelle, un peu à tort, des « oripeaux théologiques ».
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