Pour Pierre-André
Je comprend votre propos mais en quoi le pétrole ou la religion sont un élément de leur drame. Puisqu’ils n’ont que faire du sous-sol (si ce n’est que l’approvisionnement en eau) et que les autres n’ont que faire des nomades puisqu’ils convoitent les « richesses », il doit bien y avoir une raison pour que les uns tuent les autres ? Il me semble qu’il y a une zone grise là-dedans. Il me semble que les uns et les autres ne sont que des pions d’une lutte entre pouvoirs. Les frontières, les gouvernements, notre façon d’intervenir de façon cartésienne ne font, à mon avis qu’empirer les choses. Il faut une police. Pas une justice. Une police qui ne soit pas corrompue. Et pour que cette police ne soit pas corrompue, il faut qu’elle soit bien traitée. Payée par l’ONU avec, à la clé la perte de ses privilèges si elle ne rend pas le service qu’on s’attend d’elle. Je fais référence aux gitans d’europe qui sont l’objet de haine et de mépris alors qu’ils ne sont une menace pour personne. D’où ma question, comment déplace-t-on des peuples nomades. Quant un raid se passe dans un camp de réfugiés, tout le monde dans ce camp sait de qui il s’agit. On peut y mettre des noms alors que les rapports parlent de tendances, de religion ou tutti quanti. Pourquoi ces gens qui tuent ne font pas face à leurs actes devant la société. Il me semble qu’on a pas à faire le procès de toute une guerre à chaque fois qu’un viol ou qu’un meurtre se produit. Une bonne police qui fait son travail pour qu’individuellement les gens puissent croire en la sécurité. La paix c’est l’affaire de l’armée mais la sécurité, c’est l’affaire de la police.