Vraiment envie de réagir à cet article.
La Taverne, je comprends que tu mettes la culture bretonne en avant. Cependant, même si tu distilles un tout petit peu de rappel sur le passé de Morvan Lebesque, il faut rappeler la position du Parti National Breton (PNB) pendant la guerre, dont les membres étaient d’authentiques nazis.
C’est le PNB qui a mis en place l’ancêtre de l’école Diwan. L’école Diwan qui a été rappelée à l’ordre car elle baptisait certains de ses établissements du nom de sinistres collaborateurs.
Personnellement, je suis opposée à l’intégration des écoles Diwan dans l’Education Nationale. Il y a maintenant des écoles bilingues, accessibles à tous, dans lesquelles un enfant d’une autre région ne se sent pas étranger. Ces écoles sont tout à fait à l’opposé du régionalisme défendu par Diwan.
Il faut aussi revenir sur l’interdiction de parler breton, ou plutôt sur la position des écoles privées catholiques sur cette interdiction.
Les écoles de la République appliquaient cette interdiction : les hussards souhaitaient que tous puissent se comprendre dans une même nation. Seules les écoles catholiques n’appliquaient pas cette règle : il y avait une logique, celle de continuer à fournir des curés à la Bretagne afin de pouvoir comprendre les gens à confesse, de faire des sermons en breton.
Toujours sur le breton, et plus précisément sur le BZH, (qui englobe le breiz et le breih), ce lien vous renseigne sur le rôle des allemands dans l’unification des langues bretonnes, pour une grande langue supérieure.
Il faut également rappeler les frontières entre le parler breton et gallo (ou britto roman) : breton à l’ouest d’une ligne Vannes - St Brieuc, gallo à l’est, ce qui exclut Rennes, capitale régionale, du parler breton.
Lorsqu’il y a volonté de maintenir une identité culturelle forte, il faut toujours veiller à ne pas sombrer dans les fascisme. Je retrouverai un édito de Coyote Coz dans la revue ADSA (aujourd’hui Arthur) à ce sujet.
Enfin, un lien sur le discours du général De Gaulle à Quimper.