Je trouve que le sujet de cet article montre bien les limites du « journalisme citoyen » tel qu’il est souvent pratiqué sur Agoravox quant il s’agit de présenter avec la rigueur nécessaire des sujets ayant trait à des questions scientifiques.
Vouloir faire de la vulgarisation scientifique, c’est louable (souhaitable même !), mais cela ne s’improvise vraiment pas (même si je pense qu’il n’est pas forcément nécessaire d’être scientifique ou médecin pour le faire).
Plusieurs intervenants l’on souligné, mais toute synthèse de ce type doit reposer sur des références, et des références solides de préférence (pas « le bulletin de l’association du boulodrome de St. Quentin » par ex. ou des revues inconnues type « Alternative santé » cité plus haut).
Le système n’est bien sûr pas parfait, mais quand la référence citée est du type Nature, Lancet, Science, PLOS Genetics, PNAS etc ... vous pouvez être sûr que l’article a maturé pendant des mois (voir plus) ; qu’il a bénéficié de relectures multiples de collègues divers (voir la partie remerciements, c’est en général édifiant) ; a passé le crible d’un ou de plusieurs comités d’éditeurs compétents, et qu’il a été relu/critiqué en détail par plusieurs spécialistes internationaux du domaine.
A des degrés moindres le même processus se reproduit pour des milliers d’autres journaux à comités de lecture, dont on estime l’« impact factor » (qui fait référence au nombre de citations des articles de la revue dans d’autres articles scientifiques).
La moindre des choses seraient que le comité éditorial d’Avox soit sensibilisé sur le sujet et qu’il ne publie pas des articles à teneur scientifique basés sur les oui-dire du café du commerce, sur le blog de ma grand-mère ou que sais-je encore. La crédibilité de toute vulgarisation scientifique de qualité repose avant tout sur l’énoncé et la qualité de ses références.
ps : je profite de ce message pour remercier les nombreuses contributions de qualité émanants de docdory. Bonne continuation sur Agoravox !