Nicolas Sarkozy grimpe dans les sondages...
Je dois avouer que c’est un bon début malgré le fait que de nombreux points d’interrogation subsistent sur la stratégie vraiment surprenante qu’il a développé pour « l’OUVERTURE » vers le PS...
Bien que cela soit une métaphore, ma philosophie politique serait plutôt du genre « MORT AUX VAINCUS » !...
Si les COMBATS SANGUINAIRES des GLADIATEURS romains dans l’arène se terminaient souvent par la mise à mort des perdants, le combat politique en emprunte bien souvent les termes et mon interrogation est celle-ci : « FAUT-IL FOULER AUX PIEDS LES RÉGLES HUMAINES QUI RÉGISSENT L’ENGAGEMENT D’UNE ÉQUIPE ?... »
Pour ma part, la réponse est NON !...
Lorsqu’une ÉQUIPE GAGNE, que ce soit une équipe de gladiateurs ou un groupe politique, la PREMIÉRE DES RÈGLES A RESPECTER est celle qui veut que les « COMBATTANTS » qui ont gagné ce combat reçoivent la PART DE GLOIRE et d’avantages auxquels ils estiment avoir droit !...
Et la deuxième règle est celle qui veut que les « VAINCUS » soient réellement les vaincus, c’est-à-dire mis hors d’état de nuire !!!...
Ainsi, le choix de Nicolas Sarkozy de L’OUVERTURE vers le PS me semble être une ERREUR POLITIQUE GRAVISSIME, dont il ne réalisera les conséquences que trop tard, et ceci pour deux raisons.
La PREMIÉRE raison est que les TROUPES DE L’UMP vont se retrouver franchement ÉCHAUDÉES après ce qu’il est possible d’appeler une TRAHISON.
La principale des conséquences sera une MÉFIANCE envers le CHEF dont le mot d’ordre est devenu celui-ci : « BATTEZ-VOUS POUR MOI, SI NOUS GAGNONS JE CHOISIRAI VOTRE ENNEMI !!!... »
La DEUXIÈME conséquence sera un RENFORCEMENT à moyen terme du PS, tout simplement parce que les éléphants, ou plutôt les DINOSAURES, seront remplacés beaucoup plus rapidement par une nouvelle génération...
Mais il est tout à fait possible que je me trompe...
Il faudra, de toutes les façons, PRÈS D’UNE ANNÉE pour faire un réel bilan de l’action politique de Nicolas Sarkozy.
Il est beaucoup trop tôt pour se faire une idée définitive.
En effet, nous sommes encore sous l’effet de L’AGITATION SARKOZIENNE, et de la nouveauté...
Jean-Charles DUBOC