Pour une organisation qui je cite « n’existe pas », elle est quand même terriblement efficace...
Que penseraient les milliers de victimes que cette organisation a fait (au cours de la guerre d’Espagne notamment) d’une telle désinvolture ?
En plus de nier le problème (« la puissante organisation n’existe pas »), de le relativiser (« il s’agit juste... ») et de le justifier (« comme la loi l’y autorise »), ce commentaire (et le suivant) insinue que ceux qui osent dénoncer ces crimes sont un tantinet mécréants. « Pas objectifs »...
Bravo en tous cas pour cette casuistique redoutablement « bien pensante » et qui constitue un modèle du genre. Celui qui consiste à patiner entre « foi » et « mauvaise foi ».
Autre chose : vu le nombre d’écrits « subversifs » qui prolifèrent depuis l’abolition des buchers, et plus récemment depuis le phénoménal succès de Dan Brown, pourquoi la puissante organisation a-t-elle choisi de s’attaquer à un éditeur « militant », passionné mais absolument incapable de se payer un ténor du barreau ?
N’est-ce pas dans l’espoir d’établir une jurisprudence à bon bon compte (au détriment d’une proie facile) ?
P.S. : J’ai rencontré Cathy Fradier au cours du festival « corsicapolar », et je peux vous assurer que les pressions qu’elle et son éditeur subissent de la part d’une organisation « qui n’existe pas » sont elles, tout à fait palpables.
Certes, « c’est la justice qui tranchera ».
Mais en même temps, on sait ce qu’elle vaut...