Eh bien ! Je ne pensais pas que ma réaction à cette sortie de Mme Pécresse conduirait à tant de commentaires !
Si je confonds volontiers solidarité et redistribution, c’est parce que dans mon esprit, ces principes procèdent de la même volonté politique : faire que la société soit plus vivable pour tous, en aidant ceux qui sont dans le besoin et en mutualisant les coûts.
Quant à la contrepartie de la redistribution, cette question est regardée uniquement sous l’angle du coût par l’UMP, qui y voit un moyen de limiter les montants redistribués en mettant la pression sur les bénéficiaires. Pour ma part, je pars du principe que personne ne choisit de rester dans la misère par confort. Par choix philosophiaue, à la limite. Et que personne ne vienne dire que le RMI/RMA ou le minimum vieillesse, ce n’est pas la misère. Ni que la vie d’un travailleur pauvre est enviable. Sans parler des SDF...
Pour finir, on me reproche d’écrire à propos d’un monde idéal. C’est bien mon propos : tendre à l’idéal. Et pour cela, il faut du temps, et beaucoup d’éducation. Mais cela ne semble pas une idée à la mode.
Enfin, ne nourrissez pas les trolls !