Qui connait l’Afrique ici ?

Mandrier apparemment, et je peux confirmer tous ce qu’il a écrit sur ce fil, dans un style sans doute un peu cru pour des âmes sensibles.

Et Makan, qui cachera la vérité à ses interlocuteurs, d’autant plus volontiers qu’il se la cache à lui-même. Et croyez moi, celà doit lui coûter une énergie psychique extraordinaire que d’occulter mentalement à chaque instant ce que ces yeux ne peuvent pourtant pas manquer de voir, dès qu’il les ouvre le matin et jusqu’à ce qu’il les ferme le soir.

Le déni de réalité, élevé au rang des Beaux-Arts. Alors il est même inutile de lui parler de responsabilité. La responsabilité n’existe pas pour soi en Afrique, la réalité est si désespérante que la seule solution est d’en rejetter la responsabilité en dehors de soi.

La responsabilité est un fardeau que l’Africain demande que l’on porte à sa place et il est parfois difficile de refuser de lui faire ce plaisir. Parfois, celà est même plus profitable.

Alors on le trompe, mais n’a-t-il pas tendu le bâton pour se faire battre ? Vous verrez qu’il vous en remerciera !

J’ai vécu 5 ans en Afrique, 3 ans en Afrique francophone et 2 ans en Afrique anglophone, et ce que j’y ai vu m’a souvent fait dresser les cheveux sur ma tête, et m’a même parfois empêché de dormir la nuit.

Si l’on prenait 15 adolescents au hasard, à la sortie de n’importe quel collège de France, disons des élèves de Terminale sans aucune expérience professionnelle, et si on les nommait tous ministres dans n’importe quel pays d’Afrique ou du Moyen-Orient, on obtiendrait un meilleur gouvernement que le gouvernement actuel de ce pays.

Pourquoi ? Parce que les jeunes européens sont si bien dressés, dès le plus jeune age, qu’ils seront effrayés parce qu’ils trouveront et tenteront, même maladroitement d’y remédier. Ils feront de très bons ministres, certains se rendront même malades de ne pouvoir pas y faire grand chose.

Il va falloir traiter cette question maintenant, on ne peut pas laisser les choses en l’état. D’ailleurs, le développement phénoménal que l’on observe en Asie aujourd’hui souligne, avec un contraste de plus en plus aveuglant, la terrible situation en Afrique et au Moyen-Orient.

Les Asiatiques travaillent, progressent, et ne songent guère à nous reprocher de les avoir coloniser. Ils n’ont tout simplement pas de temps à perdre avec ça, leurs affaires ne se feront pas toutes seules et réclament tous leurs soins.

Les Africains ne travaillent pas , régressent, et tentent d’en faire porter la faute à une colonisation terminée depuis deux générations déjà. Ils n’ont jamais d’affaire en cours, ils ont du temps à perdre.