@ L’enfoiré (IP:xxx.x19.164.141) le 20 juillet 2007 à 12H23
Hellooooo vous 
Rien à ajouter dans l’immédiat (mon arrivée tardive dans ce débat) mais évident que les franco-français (heureusement il y en a qui ont le cou moins large, ayant vécu en France j’ai pu le constater... à l’occasion) ont toujours le même problème avec leur passé, celui des Lumières hélas de plus en plus éteintes, la nostalige de la grandeur de la France. Historiquement, je pourrais sortir Pépin le Bref, Clovis, Charlemagne en réponse mais bof.
Je reviens sur ce délai de formation du gouvernement en Belgique qui serait, si j’ai bien compris l’un ou l’autre commentaire, un signe d’hypoactivisme par rapport à la couraterie (c’est du langage local) sarkozienne mais tout est relatif. Il est évident que Sarkozy a non seulement un problème de personnalité mais aussi un problème politique puisqu’il va au-delà (encore plus que ses prédécesseurs) de ce qu’on appelle chez nous « démocratie ».
Mais quid au résultat dans cette même période ? Aucun, ça vote tous azimuts en France des doublons-triplés-quadruplés de lois, la moitié de la population continue à être contre l’autre moitié au bout de deux à trois mois, la rentrée s’annonce très délicate socialement etc. Pas besoin de régionalisation ni même de problème linguistique en France pour que ça chauffe.
En Belgique, il y a eu des antécédents : jusqu’à cinq mois pour former un gouvernement ou retour aux urnes pour que les électeurs clarifient leur position. C’est la démocratie telle que je la conçois. Que le nom de Belgique disparaisse est pour moi secondaire : ainsi que je le disais dans un autre forum, vaut mieux parfois planter son conjoint toujours plus exigeant, pratiquant volontiers le harcèlement : la saine-économie que ce conjoint encombrant prétend vouloir gérer seul pour ne distribuer que ce qui l’arrange tout en se plaignant n’a jamais fait partie de mon plan sentimental (couple), mon plan financier, mes idées politiques. Bref : n’ayant jamais eu à lire Wall Street ou le cac40 pour faire mon budget ni à adapter mes humeurs au cours de la bourse, je devrais vivre aussi bien en Wallonie qu’en Belgique.