Boileau en est resté à l’entomologie de papa.Pas étonnant.
Quelques mots sur Remy Chauvin ,qui a fait un bon travail d’observation des fourmis cependant :
"Rémy Chauvin, continuant une tradition française défendue par Grassé ou Piveteau, se montre très critique à l’égard du darwinisme et de la sociobiologie en tant que spécialiste du comportement animal. Voici un résumé de ses positions développées dans trois ouvrages principalement (Dieu des fourmis, Dieu des étoiles ; La biologie de l’Esprit ; Le darwinisme ou la mort d’un mythe) :
* Le néodarwinisme est un ensemble de tautologies (par exemple la sélection naturelle prédit la survivance du plus apte. Or quel est le plus apte ? Celui qui survit !).
* La vie se caractérise par une immense adaptabilité à des variations très étendues de milieux.
* L’étroitesse de l’adaptation, c’est la mort (ex : le panda, ne se nourrissant que de bambous, est condamné à mort à plus ou moins long terme).
* A côté d’un dispositif compliqué, on peut souvent en trouver un plus simple à proximité qui fonctionne apparemment aussi bien.
* L’Evolution s’intéresse au but et non aux moyens qui peuvent être très différents (ex : l’aile et le vol).
* Le milieu n’est sélectif que dans un très petit nombre de cas.
* L’Evolution est dirigée. C’est un programme interne qui se déroule et qui ne revient pas en arrière. Le but visé semble être le plus haut psychisme possible.
Rémy Chauvin a été l’objet de nombreuses critiques de la part d’autres scientifiques parce qu’il ferait appel à des notions mystiques (le Démiurge et la volonté diffuse dans La biologie de l’Esprit), et s’attaquerait plus à une caricature du darwinisme qu’au darwinisme. On l’accuse aussi de renforcer par ses critiques le créationnisme (bien que Rémy Chauvin soit un évolutionniste)."