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Commentaire de stephanemot

sur « Penser nuit gravement au travail »


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stephanemot stephanemot 30 juillet 2007 17:03

J’ai pu mesurer le décalage dans certains secteurs et dans le cadre de groupes de travail internationaux. Souvent, les Français prendront plus de temps pour décider, intègreront plus d’éléments en amont et au fil de l’eau. D’autres iront plus vite et prendront plus de risques, mais compenseront par l’avantage temps et surtout une culture du risque assumé.

Cela se retrouve en partie dans la qualité de notre recherche fondamentale, ou dans le décalage entre cette dernière et notre recherche appliquée.

Au-delà du discours simpliste de Lagarde, au-delà du débat habituel entre culture de moyens et culture de résultats (du style : pendant que les Français se gargarisent avec leur agilité intellectuelle, les Américains rafflent la mise avec cynisme), notre relation au risque mérite réellement d’être améliorée.

Nous devons à la fois capitaliser sur nos points forts et développer nos points faibles, cultiver certains terrains de jeu propices à la prise de risques.

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