• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de WOMBAT

sur « Penser nuit gravement au travail »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

WOMBAT 31 juillet 2007 09:32

Il y a soixante dix ans une Société culturellement et technologiquement très développée avait peaufiné un concept proche de celui prôné par nos ultralibéraux ; celui du travail qui rend libres. Le passage à la pratique ayant entraîné quelques déboires majeurs, il est aujourd’hui malséant de s’en référer. Malgré tout l’idée demeure bien ancrée dans le tréfond de la pensée de nos élites, seuls changent les termes pour l’exprimer. D’où ce dépoussiérage sémantique, sorte de vaseline à usage neuronal, accompagné d’une vague promesse intrinsèque de récompense matérielle,calquée sur le paradis, mais, contrairement à ce dernier, palpable en termes d’écrans plats vus dans le but d’un ultérieur abrutissement et de bagnoles, moyen drastique de crucifier l’individu à un crédit à la limite de ses moyens. A ce stade l’humain qui réfléchit serait en mesure de démonter,ou pire, refuser cette mécanique aliénante, d’où un besoin urgent et colossal de crétins pour submerger l’intelligence, non par de l’intelligence (forcément),mais par effet de masse. Rien de nouveau sous le soleil, le formatage de l’imbécile bien dressé(le fameux cerveau disponible de M. le Lay), se conjugue au quotidien, seul bémol, les élites autoproclamées et néanmoins dirigeantes, deviennent, par osmose, aussi con que ceux qu’elles prétendent asservir, victimes des mêmes aspirations (en plus cher) et, de ce fait, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Les Médicis ne sont pas prêts de revenir et, en toute modestie, je me sens incapable de proposer une opinion, bonne ou mauvaise, encore moins une solution au problème.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès