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Commentaire de Gazi BORAT

sur Lettre d'un jeune Africain à Sarkozy


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Gazi BORAT 31 juillet 2007 19:30

De nombreux commentaires fustigent le gaspillage constaté dans des projets d’aide au développement et imputent aux Africains des pratiques de quémandages incessants à notre générosité désinteressée..

Il est donc temps d’évoquer le problèmes des « ELEPHANTS BLANCS ».

Mais, ,qu’est-ce qu’un éléphant blanc ?

- C’est un projet ruineux, souvent sans aucune utilité pour le pays auquel il est destiné, et réalisé par une grande entreprise occidentale.

A qui sont vendus ces éléphants blancs ?

- A des pays qui souvent, n’ont pas les moyens de se payer de tels projets.

Mais alors, qui paye l’entreprise qui construit ou installe l’éléphant blanc ?

- Le contribuable du pays d’où provient l’entreprise.

Mais comment le contribuable français est-il impliqué dans cette histoire ?

- Par le biais d’une institution incontournable : la COFACE, Compagnie Française d’Assurance au Commerce Extérieur qui pratique l’assurance crédit à l’exportation.

Comment ça marche ?

C’est extrèmement simple : lorsque le commanditaire (pays en voie de développement) risque de ne pas rembourser la facture, le constructeur qui a souscrit un contrat d’assurance avec la Coface, la sollicite pour qu’elle le paie en se substituant au client défaillant.

- Si le montant des indemnisations versées par la Coface est supérieur au montant des primes d’assurance perçues, elle pioche légalement dans le budget public.

Et alors ?

- Le contribuable français paye une construction somptueuse qui n’a aucun intérêt pour le pays, mais qui, en fin de compte, n’est pas mauvaise pour la balance commerciale française.

Et les effets sur l’économie des pays en voie de développement ?

- Je vous laisse deviner.

Prochaine leçon : la corruption croisée, ou comment des dictateurs africains rétrocèdent une partie de leurs gains provenant de pots de vin pour financer les partis d’hommes politiques français qui les soutiendront en retour..

gAZi bORAt


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