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Commentaire de claude

sur Quand franchise médicale rime avec perfidie politique...


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claude claude 2 août 2007 23:45

@ fabrice

il y a un « numérus clausus » pour les médecins, les pharmaciens, les dentistes, les kinés et les sages-femmes...

et dans quelques années, nous allons manquer de médecins, car il n’y en pas assez de formés chaque année : seulement 7000, et des spécialités, comme l’ophtalmologie sont sinistrées parce qu’il y a seulement 50 spécialistes/an qui sortent ! moins, d’un par département...

vont venir : la chirurgie, l’obstétrique, la médecine générale...

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/cs116b.pdf

articles dans le quotidien du médecin :

http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=386384 Le Quotidien du Médecin du : 06/03/2007 «  »" Les trous communaux de la démographie médicale

Ces villes qui n’ont pas de généralistes

Selon une étude de la société EMS, près de 200 communes françaises ne disposent pas de médecin. Parmi elles, un certain nombre de villes de plusieurs milliers d’habitants. A plus grande échelle, 23 départements comptent au moins 3 communes sans médecin, un taux qui monte à 7 dans les Pyrénées-Atlantiques, à 8 pour l’Isère, et à 9 en Gironde. Parfois, la pénurie n’est que momentanée, mais il arrive aussi qu’elle soit bien installée, y compris dans des régions globalement très bien loties comme l’Ile-de-France.(...)

Des praticiens vieillissants. Ce problème de démographie médicale est d’autant plus préoccupant que s’y ajoute celui de l’âge des médecins encore en exercice, et celui du vieillissement de la population, comme le rappelle Roger Rémery, président d’EMS. Dans certaines villes de France, un tiers des médecins en exercice aura atteint l’âge de la retraite dans les dix prochaines années, alors que, dans le même temps, la population vit de plus en plus longtemps, entraînant un accroissement de la demande de soins. Bien sûr, le numerus clausus est revu à la hausse depuis quelques années (il était à 4 100 en 2001 et est passé à 7 000 en 2006), mais il faudra encore une bonne dizaine d’années pour que les effets de cette politique se fassent sentir. Heureusement, ajoute Roger Rémery, « le rôle du médecin évolue et continuera à évoluer sous la pression démographique. Dans le passé, le généraliste passait beaucoup de temps à prendre le pouls et la tension du patient. Tout ça, c’est terminé. De la même manière, dans beaucoup d’affections de longue durée, comme le diabète, le patient se prend désormais lui-même en charge pour des opérations de suivi et de contrôle. Ce qui contribue à modifier la demande de soins ». Sauf que, dans le même temps, le vieillissement de la population entraîne de nouveaux besoins médicaux. « Il faut repenser les métiers et mieux déléguer les compétences, conclut Roger Rémery. Le problème, c’est que les enseignements dispensés sont toujours en retard d’une évolution. »

> HENRI DE SAINT ROMAN «  »"

http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=381346 Le Quotidien du Médecin du : 11/12/2006 «  »" La Carmf fait ses projections démographiques

Quinze ans de trou noir

C’est une catastrophe annoncée de longue date et inéluctable : la France va devoir compter avec 20 000 médecins libéraux de moins à l’horizon 2025. En publiant ses chiffres et projections démographiques, la Caisse autonome de retraite des médecins de France délivre un message très pessimiste. Pour les quinze ans à venir, on ne peut plus redresser la barre, explique-t-elle. En revanche, alors que des « erreurs » ont été selon elle commises, des ajustements restent possibles en matière de répartition des spécialités.(..)

La messe est dite

Si les médecins savent que, trop peu nombreux, ils vont avoir des difficultés dans les toutes prochaines années et jusqu’en 2025, ils savent aussi, explique froidement la Carmf, que ces problèmes seront « insolubles » tant que la situation démographique actuelle ne se rétablira pas (ce qui devrait intervenir aux alentours de 2050). Etant donné le temps nécessaire pour former un médecin, il est trop tard pour agir, la messe est dite.

« Pendant quinze ans, il y aura un trou pour lequel on ne peut plus rien faire », insiste le Dr Gérard Maudrux, patron de la Carmf. Faire fonctionner le système avec 20 000 médecins de moins, telle est l’équation à résoudre. Et si des initiatives ont déjà été prises ici ou là, elles sont aux yeux de la Carmf au mieux marginales et souvent hors sujet.

Les incitations à l’installation dans les zones sous-médicalisées ? La caisse les juge inutiles si les candidats à ladite installation n’existent tout bonnement pas. Le cumul emploi-retraite ? Les dispositions arrêtées par les pouvoirs publics sont à côté de la plaque, accuse la caisse. Les délégations de tâches à des paramédicaux ? « On n’aura pas le choix », prévient Gérard Maudrux.

Face à l’ampleur du phénomène, la Carmf ne voit guère d’autre solution que le recours en masse aux médecins étrangers. Avec une crainte : « Demain, on sera obligé d’être moins vigilants sur la qualité du diplôme », pronostique le Dr Maudrux.«  »"

http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=375625 «  »" Une enquête de l’Ordre sur le mode d’exercice

Seulement 62 % des généralistes ne font que de la médecine générale

D’après les réponses renvoyées par un tiers des 96 275 omnipraticiens à un questionnaire de l’Ordre, seulement 62 % des généralistes « exercent exclusivement la médecine générale », tandis que 14 % d’entre eux ne la pratiquent qu’à temps partiel et que « 24 % ne la pratiquent plus du tout ».(...)

« Nous espérons que les pouvoirs publics vont enfin nous entendre et promouvoir la médecine générale en nommant des professeurs, en organisant les stages chez le praticien et en encourageant les jeunes à choisir la médecine générale », plaide le Dr Kahn-Bensaude. « Il est temps que l’enseignement supérieur (...) prenne conscience de ce problème », a renchéri le Pr Jacques Roland, président du Cnom, qui regrette que le gouvernement n’ait pas retenu l’idée d’un « examen régional classant » (et non national comme aujourd’hui) car il permettrait selon lui une meilleure répartition des jeunes généralistes sur le territoire.

> AGNÈS BOURGUIGNON Le Quotidien du Médecin du : 22/09/2006


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