Oui, enfin, les torts sont dus « officiellement » à un tiers automobiliste, ce qui ne recouvre aps forcément la réalité.
Ayant eu par le passé un accident avec un motard, celui-ci était 100% en tort car il roulait à environ 80 kmh voire + en pleine ville où c’était limité à 30 km/h maxi (secteur piétonnier et dangereux) : Résultat, il a déboulé d’un virage alors que je traversais la route depuis un stop en voiture, a été déporté dans la tangeante et a percuté au niveau de la porte arrière mon véhicule, puis est passé par dessus la voiture avec 1 mois d’ITT, et les 2 véhicules étaient hors d’usage.
Et que croyez-vous que le rapport final indiqua, malgré l’évidence que le motard roulait trop vite (traces de freinage d’une quizaine de mètres, impact dans la voie de circulation inverse, les 2 véhicules hors d’usage, témoignages).
Eh bien le rapport déclara que j’était 100% en faute.
J’ai juste eu une remise de « peine » de la part de l’administration, puis un geste commercial de la part de mon assurance, tellement l’évidence montrait que le motard allait beaucoup trop vite et du coup était à l’origine de l’accident. Mais il avait la loi pour lui : sa vitesse n’a jamais été expertisée et je démarrai depuis un stop.
Je pense que dans bien des cas, on doit se retrouver dans ce cas ou dans un cas similaire lors d’accients motos-voitures, car la législation ne prend pas en compte la vitesse des véhicules, sauf cas exceptionnels (il aurait fallu engager un avocat, etc.. etc..).
Le motard menteur a donc eu raison devant la loi, mais bon, vu que personne n’a été blessé dans mon véhicule, et que lui a été blessé (jambe cassée surtout, je pense que cela lui aura servi de leçon)...