Certes : 53% pour Sarkozy président (31% au premier tour).
Deux sondages récents :
60% contre la franchise médicale
75% assimilent travail au stress, pourtant le programme de Sarkozy portait sur « travailler plus pour gagner plus ».
Je vous laisse faire le compte du nombre d’électeurs ayant voté erronément pour Sarkozy. Vous pouvez aussi déclarer (nous sommes en démocratie) que les sondés vont changer d’avis en faveur de Sarkozy. Reste la solution entre-deux : dans les électeurs et les sondés, il y a incontestablement des veaux changeant d’avis sans trop savoir pourquoi. Les législatives, intervenues entre présidentielle et ces sondages : une cinquantaine de sièges perdus par la majorité présidentielle. On dit que c’est suite à l’annonce de la tva d’abord baptisée sociale ensuite anti-délocalisation d’entreprise (sans aucune garantie donnée par les entreprises).
Rejet de l’ouverture et même du dialogue par Sarkozy avec Bayrou dans l’entre-deux-tour présidentiel (paraît que ce serait anti-démocratique, pourtant un débat eut lieu avec Royal sans qu’aucun recours n’ait eu lieu par les démocrates auto-proclamés), récupération (vidée de son sens puisque même les umpistes n’ont aucune marge de manoeuvre à leur poste) par Sarkozy de l’ouverture du gouvernement aux plus compétents ; tollé umpiste qui finit par changer d’avis ; maintenant « ouverture » proposée par Sarkozy aux municipales, grincements umpistes qui maintenant changent d’avis. C’est fou ce que des gens en principe instruits, président compris, changent d’avis du jour au lendemain alors les électeurs du 6 mai...
Quant aux manifestations récentes sur le service minimum : elles étaient annoncées à titre symbolique puisque tout le monde sait que ce n’est pas en juillet-août que l’on mobilise les vacanciers.
Reste qu’en démocratie, l’opposition a droit de parole et que les recours divers sur plusieurs lois sont en cours.