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Commentaire de Olivier Bonnet

sur Franchises médicales : l'abjecte hypocrisie


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Olivier Bonnet Olivier Bonnet 3 août 2007 09:48

Les propos auxquels vous faites allusion ont été tenus dans le contexte très particulier de l’agression extrêmement violente par des commentateurs comme Bulgroz, Calmos, Snoopy et autres sarkozistes fanatiques.

Pour revenir aux franchises, je prétends pour ma part qu’il n’appartient pas aux malades de financer le déficit de la sécu, c’est un reniement complet du principe de solidarité. Pourquoi, puisque vous fustigez (à raison !) les laboratoires pharmaceutiques, ne pas leur demander de contribuer au financement de la sécu, eux qui engrangent des bénéfices indécents sur le dos de la santé publique ? Sarkozy nous refait, avec Alzheimer, le même coup que Raffarin après la canicule et ses 14 000 victimes : nous culpabiliser pour nous faire mettre la main à la poche alors que cette mission revient à l’Etat. Notre contribution est de payer l’impôt. Evidemment, si on baisse les impôts, surtout ceux des privilégiés, il faut alors faire payer tout le monde... Voilà la logique que je dénonce, ainsi que cette monstrueuse hypocrisie qui fait dire par exemple à la roucoulante Bachelot, la voix de son maître, que Bernard Thibault de la CGT ne doit pas avoir de malade d’Alzheimer dans sa famille : ignoble ! C’est à l’Etat de se charger des problèmes de santé publique. Qu’il ne vienne pas voler 85 millions d’euros uniquement aux malades quand il en distribue par ailleurs 8 ou 9 milliards à une minorité de privilégiés de ce pays !

Quant à me placer dans la catégorie des personnes aisées, vous faites erreur, même si j’habite un petit deux pièces dans un village du Pays d’Aix. Ce qui n’est de toutes façons pas le sujet.

Cordialement

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