Témoignage :
effectivement après le présidentielle de 1988, Chirac, qui a connu un problème familliale (sa seconde fille à moitié folle à sauté par une fenêtre), a été dans un black-out politique. Plusieurs années, on ne l’a quasiment pas vu. A Paris tout a été pris en charge par Juppé, jusqu’aux signatures de maire.
On a pu remarquer le changement entre la période Chirac et Juppé, avec rapidement une prise en main quasi-totalitaire de l’administration, les bureaucrates énarques (généralement incompétents) remplaçant les coeurs de métier à tous les niveaux.
L’une des phases les plus délirantes à été l’instauration d’un système informatique centralisé où chaque fonctionnaire devait faire une compte rendu de sa journée. Il a fallu pour cela embaucher des jeunes techniciens en informatique pour seconder ces fonctionnaires, qui n’avaient jamais vu d’informatique (tout au plus un minitel - c’était encore avant le succès des premiers Windows). En plus le système plantait en permanence.
C’était après une période faste de Paris de tous les points de vue, l’arrivée de la débandande totalitaire Juppéiste, qui a d’ailleurs impacté sur le fonctionnement (on réalisait moins de choses mais l’administration était débrodée). Ce dernier problème s’est ensuite aggravé avec l’arrivée de Tiberi, puis aujourd’hui on peut dire que Paris en tant que capitale s’est effondrée de tous les points de vue (l’actuel maire et son administration finissent de l’enterrer).
Alors que Chirac n’ait pas mis le nez dans ses affaires à partir de 88 ne m’étonne guère, mais dans la période 76/88, il a été un maire d’exception.