@ L’enfoiré
ce serait une copie de son modèle (une photo en 4 dimentions, en somme). Même âge, même mental. Cela voudrait dire que l’original et la copie placés dans les mêmes conditions réagiraient de la même façon ? Deux jumeaux vrais se dissocient par certains points de caractère ou d’intelligence. Un clone irait-il plus loin dans la ressemblance ? Je me demande où s’arrête la « photo » ?
Le clônage ne crée pas un être adulte, juste une cellule qui se développe, devient un embryon, puis un foetus, etc ...
Je dénonce justement cette croyance absurde qui vient du « génétisme » : la croyance que nous sommes entièrement déterminés par nos gênes. On a au contraire pu montrer qu’au cours du processus de division des cellules, tous les gênes ne « s’expriment » pas de la même manière, même chez les jumeaux (« Pour la Science »). On ne sait pas encore pourquoi.
Quant à tout ce qui nous vient de l’extérieur, l’acquis, il ne pourrait être semblable.
Il existe au moins autant de différences entre les clônes qu’entre les jumeaux : exemple pour les animaux à pelage : il n’y en a pas deux pareils (même quand nous même sommes incapables de les distinguer).
Pour ce qui est de la population, on constate depuis plus de deux siècles une chute de la natalité. La France a été la pionnière et ce phénomène s’est répandu sur l’ensemble du globe sans que l’on sache réellement l’expliquer.
Comme il y a eu une très forte diminution de la mortalité au XIXème siècle, la population s’est tout d’abord accrue très rapidement d’ou l’idée généralement répandue « d’explosion démographique » mais mon attention a été attirée par les différences de populations prévues pour l’an 2000 : en 1980 ou prévoyait 20 milliards d’habitants, en 1990 on état passé à 12 milliards, et nous savons que nous ne fûmes que 6 milliards.
En étudiant de plus près la courbe de la natalité on s’aperçois que celle-ci a baissé partout dans le monde et plus rapidement si elle a commencé plus tard.
La population continue actuellement à augmenter car le décalage entre natalité et mortalité est toujours positif ... mais de plus en plus lentement.
Aujourd’hui la notion « d’explosion démographique » a disparu des revues scientifiques qui prévoient un maximum ditué entre 9 et 12 milliards en 2050, toutefois l’idée la plus répandue est que « la population se stabilisera ».
Or la démographie est ce qu’on appelle une « tendance lourde » et la courbe ne peut pas changer ainsi sans un changement total et brutal des paramêtres. J’avais, à l’époque écrit à la revue « l’Histoire » qui venait de publier un article sur l’erreur de l’idée de l’explosion démographique : mon estimation donnait une disparition de l’humanité aux alentours de l’an 2400. Mon « courrier des lecteurs » n’est pas paru mais un article d’un démographe est paru l’année dernière donnant les mêmes chiffres.
Voilà pourquoi j’ai écrit ceci