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Commentaire de claude

sur Quand franchise médicale rime avec perfidie politique...


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claude claude 3 août 2007 14:06

en compélemnt de mon post ci-dessus et pour savoir de quoi on parle, voici les stats concernant les revenus des médecins.

http://www.association-samba.org/Les-revenus-des-medecins-liberaux.html :«  »" Sandra Boutin - Egora.fr Les revenus des médecins libéraux passés au crible

mercredi 20 juillet 2005 par GOURNAY Sylvain En dix ans, de 1993 à 2003, le pouvoir d’achat des médecins libéraux a augmenté de 17 %, « soit une moyenne de 1,3 % par an », apprend-on ce mardi à la lecture d’une étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques). Ainsi, toutes spécialités confondues, les médecins libéraux disposeraient en moyenne d’un revenu annuel net de charges professionnelles de l’ordre de 80.000 euros : 64.000 euros en moyenne pour les omnipraticiens et 98.000 euros pour les spécialistes.

Cela étant, lorsque l’on se penche plus précisément sur l’étude de la DREES, il ressort un certain nombre de distinctions à préciser. Ainsi, les spécialistes ne sont pas tous logés à la même enseigne puisque leurs revenus peuvent aller du simple au triple : « un radiologue percevrait en moyenne 191.000 € en 2003, tandis qu’un psychiatre gagnerait 54.000 € ». Dans le haut du tableau, les radiologues donc, mais aussi les anesthésistes, suivis des chirurgiens, des ophtalmologues et des cardiologues. Et dans le bas du tableau, les psychiatres, les dermatologues, les pédiatres, les rhumatologues et les pneumologues. Si, grosso modo, la hiérarchisation des spécialités en termes de revenus a peu évolué pendant ces dix années, les écarts se seraient toutefois creusés. En effet, selon la DREES, « entre 1993 et 2003, l’évolution des revenus réels s’étage de +3,1 % par an en moyenne pour les radiologues à -0,4 % pour les dermatologues. Le pouvoir d’achat des omnipraticiens a augmenté en moyenne de 0,8 % par an, celui de l’ensemble des spécialités de 1,6 % ». Plus précisément encore, entre 1993 et 1997, les anesthésistes, les pédiatres, les gynécologues, les omnipraticiens, les dermatologues, les gastro-entérologues, les chirurgiens et les ORL ont connu une diminution de leur pouvoir d’achat : « les pertes de revenu réel s’échelonnent entre 2,3 % pour les dermatologues et 0,1 % pour les gynécologues ».

Par ailleurs, quelles que soient les spécialités, les charges ont progressé plus rapidement que les honoraires, jusqu’en 2000, freinant d’autant la croissance des revenus des praticiens, après quoi, pour certains d’entre eux, ils ont commencé à recourir aux dépassements d’honoraires et/ou à l’augmentation de leur activité individuelle. De 1993 à 1997, l’augmentation de l’activité moyenne s’est faite de façon réduite, puis de manière beaucoup plus dynamique. A partir de 1997, donc, la durée de travail s’est allongée, de même que le nombre de recours aux dépassements d’honoraires, de façon différenciée, cependant, selon les spécialités. L’étude de la DREES établit ainsi l’augmentation du rythme des dépassements : 7,1 % pour les chirurgiens, 6,3 % pour les ophtalmologues, 4,8 % pour les gynécologues et 4,7 % pour les ORL. Cette pratique a connu son apogée en 2002, année de fortes revendications de la part des professionnels. Au final, cette évolution des choses a permis aux médecins de voir progresser leurs revenus. Mais, pointe l’étude, « l’évolution des tarifs moyens a en revanche stagné », exception faite des omnipraticiens dont l’activité, lit-on, « a fléchi sur la fin de la période alors que leurs tarifs moyens réels progressaient nettement ». «  »"

http://www.novia-sante.fr/Les-revenus-annuels-des-medecins-liberaux_n151.html : «  »" Les revenus annuels des médecins libéraux

Mercredi 18 juillet 2007

Selon une récente étude du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM), les revenus nets des médecins libéraux étaient de l’ordre de 74 600 € par an en 2004.

La rémunération nette moyenne varie au cours de la carrière des médecins : elle s’élève à 31 700 euros pour un praticien âgé de 25 à 34 ans, 88 500 € pour un médecin âgé de 35 à 65 ans.

Le revenu net moyen des généralistes est de 62 500 €, celui d’un spécialiste, de 113 000 €.«  »"

http://www.lesml.org/lagl/coutdelacte2003.pdf : «  »"LE COUT ET LA VALEUR D’UN ACTE MEDICAL :

(...)Syndicat des Médecins Libéraux 83, Route de Grigny - 91130 Ris-Orangis Tél . : 01 69 02 16 50 - [email protected] Tous les médecins ne disposent pas de personnel de secrétariat ou d’accueil téléphonique, loin s’en faut. Pour intégrer cette charge nous avons pris en compte trois exemples-types : Médecin exerçant sans personnel salarié Médecin exerçant avec une secrétaire ou une réceptionniste temps plein Médecin exerçant avec une secrétaire ou une réceptionniste à tiers temps. Frais de personnel de réception ou de secrétariat : Si l’on retient comme base de calcul la rémunération prévue par la convention collective du personnel des cabinets médicaux à savoir 1215.11 € brut mensuel (coefficient 134) multiplié par 12 mois, plus 60% de charges sociales, le médecin doit donc ajouter une dépense annuelle de 23330 € s’il veut disposer d’une secrétaire à temps plein, ou une dépense annuelle de 7777 € pour une secrétaire à tiers temps. Le montant total des frais charges de fonctionnement - y compris le personnel d’accueil ou de secrétariat - s’élève donc à :
- Médecin exerçant sans personnel salarié 55 448 euros
- Médecin avec une secrétaire temps plein 78 778 euros
- Médecin avec une secrétaire partagé par trois médecins ou secrétaire à tiers temps. 63 225 euros (...)

(...) A noter pour la comparaison des revenus avec un salarié que le médecin travaille en moyenne 52 heures, alors que les salariés travaillent 39 heures. Pour mémoire, nous rappelons que la durée des études est en moyenne de 10 ans, qu’il n’y a aucune garantie d’emploi ou de protection chômage, et que le temps passé en formation et charges administratives n’est pas rémunéré. La durée hebdomadaire de travail du médecin est donc 1,33 fois supérieur, en moyenne à celle d’un salarié, et lors des comparaisons de revenus cette donne est à considérer.(...)

http://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/cyberdoc/actu/chiffre28.htm : «  »" Hausse du revenu annuel des généralistes anglais à 147.000 euros en moyenne

LONDRES, 11 mai 2005 (AFP)

Le revenu annuel des médecins généralistes britanniques a augmenté de 15% l’an dernier pour s’établir à près de 100.000 livres en moyenne (147.000 euros), a indiqué mercredi l’Association des comptables indépendants spécialistes médicaux (Aisma).

Le nombre de généralistes gagnant plus de 100.000 livres par an a augmenté de 23% à 43% en un an, indique cette association, qui réunit 67 cabinets comptables spécialisés dans les comptes des généralistes.

6% des généralistes gagnent plus de 150.000 livres (220.588 euros) par an.

Cette hausse du revenu des généralistes est liée à la mise en place d’un nouveau contrat les liant au National Health Service (NHS), le système public de santé.(...)«  »"

http://www.urssaf.fr/images/ref_lc2005-120.pdf

http://www.csmf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=301&Itemid=86 «  »" En revanche, la ventilation généralistes/spécialistes montre que le revenu moyen des omnipraticiens, 63 000 €, et celui de plusieurs spécialités cliniques, n’atteint pas le niveau des cadres supérieurs salariés. Cette information prend un relief particulier dans le contexte conventionnel actuel et rend la revalorisation de la Consultation à 23 € incontournable et urgente.

La CSMF souligne que des écarts de revenus importants existent entre spécialités et à l’intérieur de celles-ci entre spécialités cliniques et spécialités techniques.

Le rapport confirme enfin que les revenus des médecins français restent inférieurs à ceux de leurs homologues étrangers dans des pays de niveau de développement comparable.«  »"

http://www.medecinedutravail-syndicat.org/contrat_de_travail/salaires/Salaire%20Quotidien%20du%20m%E9decin%202006.pdf : «  »" Au petit jeu des comparaisons « Soutiers de la médecine », « payés moins cher qu’un plombier  »... : il n’est pas rare d’entendre ce genre d’assertions dans la bouche de certains généralistes et de quelques spécialistes parmi les plus mal lotis, comme les pédiatres. Un médecin peut-il gagner moins d’argent qu’un plombier ? En moyenne, non : le salaire moyen d’un plombier tourne autour de 35 000 euros, c’est beaucoup moins que les 75 100 euros annuels des généralistes. A ce petit jeu des comparaisons, même les avocats (62 605 euros de salaire moyen) sont battus. Cependant, les moyennes recouvrent des réalités contrastées. En 2001 (avant la revalorisation du C), la Direction générale des impôts constatait des écarts de un à... douze dans les rémunérations des généralistes, les moins bien « payés » affichant des bénéfices non commerciaux inférieurs à 12 500 euros, c’est-à-dire bien plus bas que ceux de certains infirmiers libéraux ou que ceux, retombons sur nos pieds, de nos fameux plombiers. Même chez les médecins du haut du panier, il s’en trouve beaucoup pour réfuter les comparaisons avec d’autres professions au motif que, eux, commencent leur carrière très tard, ont donc une activité courte dans le temps, et font de très grosses journées. Pour savoir si cette vie professionnelle hyperconcentrée est rémunérée à sa juste valeur, il faut aller voir, même si les comparaisons sont là aussi hasardeuses tant les systèmes sont différents, du côté de l’étranger. La balance penche plutôt en défaveur des médecins français. Ainsi, en 2002, quand les généralistes hexagonaux gagnaient en moyenne 63 000 euros par an, les Allemands en gagnaient 71 000, les Britanniques 97 500 et les Américains 139 000.«  »"


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