• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Djanel

sur Otage de la misère économique et sociale...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Djanel 6 août 2007 08:18

Démian West est-il plus malin que tout le monde. Ma première réaction fut de lui envoyer une lettre d’engueulade, histoire de me défouler. Mais, en relisant son post qui me renvoie à la photo et l’examinant de plus près, je remarque comme lui la propreté du toit et je me souviens que notre courageux RMISTE s’était plein d’avoir un toit qui fuyait et que ses fenêtres ne fermaient plus en laissant passer la chaleur quand il faisait chaud... et... le froid... quand il faisait froid. J’ai donc relu tous les postes et comme le scepticisme est une maladie contagieuse, j’ai du renoncer à mon projet en pansant que Demian avait peut être raison et que Jobsanter n’était peut être qu’un pauvre farceur mythomane et que j’aurais été assez naïf comme d’autre pour le croire sur parole. Il me faut donc tirer cette histoire au clair. Et comme j’ai une expérience dans la restauration des maisons anciennes, j’essaierai de tirer le maximum d’information de la photo afin de savoir si notre cher RMISTE est dans cette situation de désespoir qu’il nous décrit. Ensuite, j’analyserai ses commentaires pour comprendre ce qu’il attend de nous.

D’abord la photo. Je ne crois pas Jobsanter aussi malin qu’il puisse être, ait remarqué toutes les informations qu’elle contient. Le toit est propre comme s’il venait d’être refait. Il n’y a pas de lichen. Sur les vieux toits il y a toujours des lichens et des mousses et d’autant plus que l’on est sur la façade nord. Je vous dirai pour quoi plus tard. Nous examinons toujours le toit. De la gouttière jusqu’au faîtage, il y a une assez grande longueur. La maison n’est pas petite. La cheminée a été refaite à neuf. Sans doute en même temps que le toit. On a donc les moyens. Un trou a été réparé sur le toit après sa restauration. On a encore les moyens. Depuis quand le toit a été réparé et il suffit d’y prêter attention pour remarquer que le zinc de la gouttière brille encore. Il n’est pas encore oxydé. On peut le comparer à la gouttière du bâtiment à droite sur la photo. La restauration n’est pas très ancienne.

Nous descendons pour examiner l’étage et le balcon. La porte blanche de mauvais goût est neuve. Probablement en plastique, qu’importe. Le volet en fer est bien fermé. Il présente des taches de rouille. On ne l’entretient pas mais il fonctionne parce quand ils sont détériorés ce genre de volets ne referme plus. Important de se rappeler que ce volet fonctionne même s’il n’a pas été entretenu. Il y a une bâche plastique qui pendouille. Protège quoi ? Mystère mais il révèle qu’il y a eu une activité ici. La balustrade n’est pas d’origine. Style maison du bricolage. Ce sont encore des frais.

Le ré de chaussé. On remarque les taches vertes au sol. Ce sont des micro-algues. Elles ne prolifèrent qu’à l’ombre et dans les endroits humides (souvent présente dans les sous bois nous dirait Masuyer.) On ne les trouve donc que sur les endroits exposés au nord à l’abris du soleil. C’est donc la façade nord qui a été photographiée. Ce couloir n’est pas un lieu de passage fréquent parce qu’il n’y a pas de sentier de tracer dans les surfaces vertes des algues mais on y vient de temps en temps puisque deux portes sont ouvertes.

Les câbles électriques. Il faut remonter au niveau du toit pour remarquer ce câble électrique qui traverse le couloir enrouler partiellement autour d’une barre fixée sur les deux murs parallèles. Il disparait derrière la descente de gouttière pour réapparaitre à mi-hauteur fixé au mur où il rentre dans l’appartement censé être le logement de notre ami Jobcenter. Conclusion, le bâtiment de droite appartient à la même personne que le logement à moins que l’on soit généreux pour entretenir son voisin en électricité. La propriété est donc plus grande qu’on ne le pensait au départ. Voilà ce sera tout pour la photo qui peut encore contenir d’autres informations mais j’en ai déjà assez pour me faire une opinion.

Il n’y a pas d’appartement sur cette façade de maison. Pas de trace d’un passage fréquent d’autant plus qu’il y a eu des travaux de terrassement près du seuil de la porte ce qui provoque un doute sérieux sur l’authenticité du témoignage de Jobcenter.

Est-ce suffisant pour le traiter de menteur ? Je ne mettrai pas la main au feu pour prouver qu’il est mais je ne jurai pas sur ma tête qu’il nous dit la vérité.

Faut-il examiner les incohérences de son discours pour en extraire une certitude, je vous avoue que çà me fatigue. Le doute est suffisant pour ne pas lui accorder confiance. Après tout je suis normand. P’tête bin qu’il est menteur ou qu’il dit vrais. Allez savoir avec des zozios comme çà.

J’envoie ce poste et je verrai bien ce qu’il en sortira. Jobcenter devra lever les doutes en nous envoyant la photo de la façade sud pour que nous puissions estimer la valeur de sa maison et ainsi apprécier sa pauvreté.

De toute manière nous pouvons toujours analyser ses écrits et comme pour la photo, il en a dit plus qu’il a cru pouvoir nous en dire.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès