@ girafe rebelle
Vous dites :« je pense plutot qu’il est arrivé un moment où les politiques barouzardes de l’europe dans les pays africains et les autres parties du monde commencent à ne plus pouvoir étre cachées par les politicards magouilleurs qui se planquent derrière la démocratie ! »
Soit. Mais sur le terrain on fait comment ? Ca m’intéresse fichtrement de le savoir. Aucun pays africain n’est sur une voie véritablement démocratique car pour qu’il y ait démocratie il faut d’abord qu’il y ait un peuple, et un peuple ayant eu accès à un minimum de culture et non pas à moitié ou aux trois quarts analphabète que l’on fait voter d’après des pictogrammes enfantins. Au Maroc, (48 % d’analphabètes, chiffre officiel) on vote pour le parti politique de son « choix » en sélection des dessins sensés les représenter. Ainsi, il y a le parti de la balance, celui du couteau, celui du glaive, etc... Ce qui n’empêche pas de bourrer les urnes quand c’est nécessaire et de charcuter le scrutin au ministère de l’intérieur pendant une semaine avant de proclamer les résultats.
Dans la plupart des pays africains, il n’y a pas de peuple au sens où nous l’entendons nous mêmes. Il y a des tribus, des clans, des confédérations qui sont des alliances conjoncturelles de tribus. Les partis politiques recoupent la géographie de ces chefferies. Et les frontières héritées de la colonisation ne reflètent en rien la géographie démographique de la multitude de peuples qui composent le continent. Quelle responsabilité avons-nous là-dedans ? Pour les frontières, je veux bien. Mais qui prendra le risque d’un redécouapge. Se serait mettre l’ensemble du continent à feu et à sang. Savez vous que la frontière en l’Algérie et le Maroc n’est toujours pas reconnue par ces deux pays sur plus de la moitié de la ligne qui les sépare ? Là aussi, avez-vous une solution à leur communiquer ?
Il faudrait arrêter avec cette attitude déresponsbilisante qui ne rend pas service à ces pays. Quand nous avons fait notre révolution, nous n’avons rien attendu des autres (c’est plutôt le contraire qui s’est passé). Où sont les intellectuels africains capables d’amener leurs pays vers la justice et la démocratie. La plupart sont planqués en Europe ou en Afrique d’où ils tapent tranquillement sur un passé dont leurs parents ont bien souvent profité. Ce n’est pas en pleurant faussement sur ce passé qu’ils y parviendront. Par contre, on peut affiremr sans craitne de se tromper que tant que ces pays ne parviendornt pas à contrôler leur démographie, les investissements en Afrique tomberont dans un puits sans fond et l’Europe recevra des vagues d’immigrés de plus en plus puissantes. Devons-nous alors imaginer qu’il faille un jour trouver une solution plus radicale pour les « contenir ». On dirait que certains « penseurs alter-ego de la misère » n’attendent que cela. Ca fera de si belles images à la télé.
Alors oui, quand je dis « le monde a changé », c’est pour ne plus avoir à entendre un discours plus ou moins marxiste de salon ou de brasserie enfumée qui date des années 60 ou 70. Ainsi que je l’ai cité sur un autre fil, dans ces années-là , un auteur bourré de bonnes intentions dont j’ai oublié le nom a publié un ouvrage intitulé « L’afrique ne vient pas à nous les mains nues ». Peut-être... Mais l’expérience a prouvé que ces bonnes intentions ne faisaient pas une politique, car aujourd’hui c’est pieds nus que l’Afrique vient à nous...
Patrick Adam
07/11 10:10 - Prêtresse
07/11 09:22 - Prêtresse
07/11 09:21 - Prêtresse
@ « Brisefer de Bruxelles » (...) / Ordre de « mutation » ! — -
09/09 19:43 - veritas
Cout de la scolarisation de 10 000 enfants clandestins : 41 millions d’euros -> 265 (...)
09/09 17:14 - pelmato
« Toutes ces femmes avec 4 ou 5 enfants et d’autres encore en projet quand vous, vous (...)
09/09 17:03 - pelmato
Sans compter les intelectuelles de ces pays qui se font aussi souvent assassinés ... (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération