Totalement irréaliste ! Je suis ingénieur de formation et je pense savoir un peu de quoi je parle.
L’eau n’est, somme toute, que la « cendre » de la combustion (oxydation) de l’hydrogène, au même titre que le gaz carbonique (CO2) est la « cendre » de l’oxydation du carbone.
La réaction d’oxydation dissipe de l’énergie. La réaction inverse, c’est à dire l’extraction de l’hydrogène de l’eau (ou du carbone du CO2") et qui s’appelle réduction consomme une énergie strictement équivalente à celle procurée par l’oxydation.
On peut parfaitement dissocier l’eau (opérer une réduction) en lui procurant de l’énergie. Lors de l’oxydation de l’hydrogène obtenu, on récupérera exactement la même quantité d’énergie que celle que l’on avait fournie pour la dissociation. Donc, en principe, un bilan énergétique nul, mais il y a un gros bémol : les deux opératins successives ont provoqué une augmentation d’entropie et l’énergie obtenue est moins utilisable que l’énergie fournie. Bon, j’arrête ici, je ne vais pas faire un cours de thermodynamique.
Concernant la transformation de la masse en énergie, c’est bien se qui ce passe dans une centrale nucléaire (on parle alors de conservation du couple matière-énergie). Après la fission d’un noyau d’uranium, la masse totale des produits de fission est légèrement inférieure à la masse du noyau d’uranium, une partie de la matière s’est transformée en énergie. La transformation inverse, énergie vers matière, peut se faire dans des accélérateurs de particules (par exemple au CERN), cela n’a strictement aucun intérêt pratique, mais un très grand intérêt en recherche fondamentale.