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Commentaire de yughurta

sur Ne jugez pas l'Iran trop vite


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yughurta 8 août 2007 19:13

Trés bon article,la perse fut un grand empire, l’iran reste une puissance régionale a ce sujet voyons l’actualité récente :

Une visite guère appréciée a Washington

La visite d’état en algérie que vient d’achever le président iranien ahmadinejad s’inscrit dans la stratégie que les autorités de Téhéran déploient pour rompre l’isolement international dans lequel les états unis et leurs alliés occidentaux veulent confiner leurs pays conséquemment à son refus de renoncer à son programme nucléaire.

Le soutien que le président iranien souhaite demander à son homologue algérien serait un réconfort non négligeable pour son pays, à un moment ou washington a sorti le « grand jeu » pour entraîner les états arabes dans une alliance anti-iranienne, a laquelle ont déjà ostensiblement souscrit la plupart d’entre eux.

Que l’Algérie pays arabe et musulman, s’abstienne de considérer l’Iran comme le danger potentiel qui menacerait le monde arabe, suffit aux autorités iraniennes.

Pour Téhéran, la voix de l’Algérie contrebalance sans équivoque celles de voisins arabes trop inféodés aux états unis pour apprécier avec objectivité la réalité du conflit qui l’oppose à Washington et dans lequel ils se sont enrôlés a l’incitation de l’administration de gw bush.

Ce dernier n’apprecie guère que le président et les diplomates iraniens soient reçus dans certaines capitales, alors même qu’elles ont souscrit aux résolutions du conseil de sécurité, justifiant d’une certaine façon la politique d’isolement prônée par les états unis contre l’Iran. Et il n’y a aucun doute que Washington a vu d’un mauvais oeil la visite effectuée à Alger par le président iranien.

C’est en direction de ces pays que le président américain a réitéré dimanche, sa détermination de « continuer à isoler l’Iran parce qu’il n’est pas une forve du bien et, comme nous pouvons le voir, ils (les iraniens) ont une influence déstabilisatrice ou qu’ils soient ».

Si gw bush voit dans le comportement des états refusant de souscrire sans condition à sa politique à l’égard de la république islamique d’Iran, de la duplicité, voire de l’anti-américanisme, il n’y a aucun doute qu’ils sont eux fondés à juger la sienne en contradiction avec le droit international et un tantinet incohérent, a partir du moment ou Washington fait de Téhéran un interlocuteur sérieux et responsable auquel il est demandé sa « collaboration » dans l’affaire irakienne.

L’Iran est une puissance régionale que l’on ne peut confiner dans l’isolement international. Le dossier nucléaire est pour lui un moyen de se faire reconnaître ce statut par la communauté internationale.

L’administration américaine a largement participé, avec sa politique moyen-orientale et asiatique, à l’extension de l’influence de Téhéran dans ces régions.

Elle récolte ce qu’elle a semé par cette politique. Mais le pire est à craindre dans le bras de fer qui l’oppose à l’Iran. Bush est encore plus imprévisible et irrationnel que le « mollahs » dont il veut abattre le régime.

Il n’est pas sans importance dans cette perspective que des états essaient d’établir des passerelles entre les deux antagonistes en proposant les médiations dans le respect du droit et de la légalité internationales.


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