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Commentaire de claude

sur Les aventures de Tintin au pays du « politiquement correct »


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claude claude 11 août 2007 00:25

mon dieu, mais l’est fâché le demianounet !

on ne peut pas le mettre en boite !

je ne suis pas méchante, je vous charrie, taquine, titille... je ne vous insulte pas.

je vous trouve bien chagrin.

- pour en revenir à cet album de tintin : il a été écrit dans les années 30, en pleine apogée du colonialisme. qui n’était pas au moins « paternaliste » parmi les occidentaux coloniaux ???

à notre époque, un tel comportement nous révolte, parce que nos valeurs ont changé et évolué. nous considérons que les hommes sont égaux quelque soient leur couleur ou leur religion.

je vous signale que cette attitude colonialiste paternelle a sévi dans les film jusque dans les années 60, aussi bien en europe qu’aux états-unis.

et même de nos jours, les industriels se comportent comme de nouveaux coloniaux, mettant en coupe ordonnée, les pays africains.

mais ne faisons pas un mauvais procès là où il n’y a que le reflet d’une idée communément admise il y a 70 ans !

http://www.oberle.org/tintin/bd/congo/

**** " En 1946, Hergé redessina totalement l’album pour le passage à la couleur et aux 62 pages de rigueur. Cette nouvelle version comporte des modifications. Les détails les plus grossièrement colonialistes sont supprimés au profit d’éléments plus anodins. C’est ainsi que la leçon de géographie que Tintin donnait sur “votre patrie, la Belgique” se trouve remplacée par une plus neutre leçon d’arithmétique. Hergé redessina aussi l’ensemble des images, affinant son graphisme, complétant le décor et augmentant la clarté du découpage lorsque le besoin s’en faisait sentir. Il retravailla également les dialogues, les rendant plus vifs et plus fluides.

Tintin Malgré cette cure de jouvence, Tintin au Congo connut durant les années soixante une assez longue période de disgrâce. L’époque était à une décolonisation souvent douloureuse et l’album ne semblait pas particulièrement de circonstance. Détail amusant : c’est dans une revue zaïroise que Tintin au Congo reparut pour la première fois.

Et on est effectivement tenté de se montrer assez critique. L’album n’a pas le caractère fondateur et mythique du Pays des Soviets ; il n’a pas non plus le mouvement et la verve de Tintin en Amérique. D’ailleurs, même Hergé est assez sévère sur son travail de l’époque.

Pour le Congo tout comme pour Tintin au pays des Soviets, il se fait que j’étais nourri des préjugés du milieu bourgeois dans lequel je vivais... C’était en 1930. Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l’époque : Les nègres sont de grands enfants, heureusement que nous sommes là ! etc. Et je les ai dessinés, ces Africains, d’après ces critères-là, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique.

Paradoxalement, c’est peut-être son coté conformiste et stéréotypé qui est aujourd’hui le principal attrait de Tintin au Congo : il constitue un excellent documentaire sur l’imaginaire africain des esprits européens.

Des missionnaires aux chasses aux lions, des mines de diamants aux crocodiles, l’album n’a en effet rien d’une peinture authentique du Congo de l’époque, mais il constitue un fort bon répertoire des clichés colonialiste. En fait, notre reporter est simplement venu rappeler au Noirs qu’en toutes circonstances, l’homme blanc faisait marcher ses cellules grises et les locomotives.

L’attitude de Tintin et le reflet exact d’une période où l’occident se donnait une mission sacrée de civilisation. Hergé n’a fait que consulter les journaux pour trouver son inspiration. On a du mal à ne pas sourire devant les commentaires on ne peut plus sérieux de l’époque : “coloniser, c’est civiliser. L’école est à la base de la civilisation. Les missionnaires ont compris la nécessité de dégager des liens de l’analphabétisme les masses noires d’Afrique.” **** "

- les allemands vont-ils attaquer bécassine, babar ou les pieds nickelés parce qu’ils y sont décrits de manière péjorative dans ces albums ??? de même si on reprend la série balke et mortimer, les vilains sont soit issus de la lignée nazie (olrik ) soit soviétique ou asiatiques.

- la bande dessinée ne fait que reprendre l’esprit de l’époque : pendant la II° guerre mondiale, superman, captain america, mandrake ont lutté contre les nazis ou les japonnais.

il faut savoir raison garder et rendre à césar, ce qui est à césar.


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