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Commentaire de taktak

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taktak 13 août 2007 11:40

Cetta article pose de bonnes questions sur le chomage, notamment sur la manière de réintégrer les chomeurs dans le marché du travail.

Il y a deux manière de voir le problème : 1°) si le marché du travail est dérégulé (code du travail, assurance chomage etc...), on accédera enfin au juste prix du travail et on aura le plein emplois (ie 3 à 4 % de chomeurs qui ne sont que transtoire) C’est le retour à la valeur travail de Sarkosy (travailler plus pour gagner moins et avoir moins de sécurité)

2°) le chomage est le résultat d’une inadéquation entre ce que peuvent faire les salariès et le prix qu’ils en demandent et ce que veulent les employeurs et le prix qu’ils en offrent. C’est à la représentation démocratique de réguler cela.

Dans les deux visions le chomage (même transitoire) pose un problème. Le chomeur pendant sa période d’inactivité perd de sa force de travail, au bout d’uncertain temps même il n’est plus capable de travailler. C’est ce que l’on voit au RU ou des chomeurs sont rayés des chiffres du chomages car considérés comme incapables de travailler. Au dela du problème moral que cela pose, il est un problème économique. Plus il y a de chomeurs, moins le cout du travail est élevé. On est donc face à un paradoxe, les employeurs ont à la fois besoin de beaucoup de chomeurs mais pas longtemps. C’est ce paradoxe qui fait dire à l’Europe qu’il faut qu’elle devellope une société d’économie de la connaissance performente.

Face à ce paradoxe, les politiques dominants nous proposent deux réponses correspondant aux deux visions exposées précedement : 1°) contrat de travail unique, supression de toute les entraves aux marché. La précarité pure et dure pour tout le monde. Cela permet de garder une armée de reserve docile et à bas couts

2°) la flex sécurité : les salariès se finance une assurance chomage qui leur permet de se former pendant leur période de chomage et de gagner leur vie quand même, en échange de la libéralisation du code du travail. Cela permet de garder une armée de reserve productive, sans faire augmenter les couts du travail.. Mais cette flex securité se basant sur le consensus et le fait que les patrons sont gentils, ne permet pas au salarié d’empécher la baisse du cout du travail, d’autant plus importante qu’il devra financer ses périodes de chomages.

Bref, deux réponses plus ou moins hards, mais une seule solution : céder à la pression.

tant que le marché du travail sera un marché,le problème du chomage persistera. Et le réformisme guimauve n’y changera rien, au contraire, même avec un beau sourire, d’ailleurs les gens ne le choisiront pas autrement que par défaut.....


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