@ l’auteur
« Le fondement de la crise c’est le fait que de plus en plus de capital trouve de moins en moins de débouchés productifs »
« Je pense que ce fondement est en fait davantage une particularité de notre époque, et qui a certainement contribué à la naissance de cette bulle. Je ferai remarquer que cette évolution est relativement »récente« ; n’existait pas cet »embouteillage« de capitaux ni en 1929 »
Je souscris plus à l’idée des cycles de Kondratyeff, en faisant un lien fort avec la démographie. Il y avait bien une bulle financière en 1929, liée à la mondialisation et à la technologie. « L’absence de débouchés » peut être mise en regard avec la démographie.
@ M Veron
« on répartit un portefeuille par catégories de risque, avec une pondération plus ou moins forte sur les placements plus risqués selon le profil souhaité. »
Et l’on y associe une prime de risque. Mais quand les choses vont bien, cette prime a tendance à disparaitre naturellement. La mauvaise monnaie chasse la bonne. En l’occurrence, la mauvaise monnaie a été le dollar virtuel fabriqué sur une surévaluation du patrimoine immobilier US, des entreprises à coup de LBO, et du marché chinois.
« Où avez-vous vu qu’il y avait une crise de débouchés ? Qui du secteur des cosmétiques, du luxe ou du transport ? »
Ce sont des secteurs en stagnation dans le monde occidental. Pratiquement toute la croissance de ces dernières années s’est faite en Asie. D’où le grand fantasme du marché chinois. Attention aux cahots !