Curieux que ce type d’action entraînent autant de réactions épidermiques. Et à mon avis, celles des de Villiers et autre Jego que j’ai pu lire sont à côté de la plaque :
La France a la chance d’avoir en son sein des artistes, sportifs et autres personalités médiatiques qui ont du coeur. Nombre d’entre elles soutiennent de façon très importante des oeuvres caritatives, quand elles ne les ont pas crées elles-même.
C’est tout à leur honneur, et nous devrions en être fier.
Ne confondons les responsabilités des politiques avec celles de ces sportifs :
Ces derniers réagissent sur le coup de l’émotion, et peuvent faire connaitre leur position personnelle, c’est leur droit, voire leur devoir quand il s’agit de s’indigner pour certaines causes.
Quant aux politiques, ils ont la lourde responsabilité de la chose publique, d’agir pour la collectivité, ce qui implique des décisions souvent difficiles, pas toujours très sympathiques, mais il faut bien quelqu’un pour les prendre.
L’équilibre entre notre désir de générosité et notre capacité à être généreux est difficile à réaliser, et ceci d’autant que chacun mets le curseur à une place différente.
Les sportifs ou artistes sont donc dans leur rôle quand ils s’indignent, ou comme ici, offrent quelques places pour un match de foot qui feront bien des heureux parmis les enfants de ces (ex) squatteurs.
Et les responsables politiques au gouvernement sont aussi dans leur rôle quand ils limitent l’immigration ou expulsent des clandestins.
Ils sont aussi bien sûr le devoir de d’assurer un logement décent aux étrangers en règle, et garantir que les expulsions se passent dans les conditions les plus humaines possible (ce qui n’est pas assez souvent le cas en France). Mais c’est une autre histoire.