Stéphane Klein « il n »existe aucune étude complète et volontaire etc..« vous êtes très mal informé ! Le Conseil Mondial de l’Energie publie régulièrement des évaluations de ce genre. D’autre part, il est parfaitement possible de calculer les limites extrêmes des énergies renouvelables à l’aide de quelques »règles de pouce" simples à condition de se donner la peine d’y réfléchir. Exemple : l’énergie hydroélectrique est l’utilisation de l’énergie potentielle de l’eau tombant chaque année sur terre, dont la quantité est tout à fait calculable.En France par exemple cette quantité est en année moyenne de l’ordre de 300 km3.Il suffit ensuite de connaître l’altitude moyenne, et d’identifier les débits des cours d’eau réellement utilisables. Il y a longtemps que ces calculs ont été faits en France ( rapprt Dambrine par exemple) et cela permet de se rendre compte qu’avec nos 65 TWhe de production d’électricité hydraulique nous ne sommes pas loin du taquet,cela d’autant plus que les barrages s’envasent et que l’eau des barrages sert de plus en plus à d’autres usages ( tourisme, agriculture). Des calculs analogues peuvent être faits pour l’éolien, le solaire, la biomasse ( bois+biogaz+biocarburants),l’énergie des marées etc..qui montre que l’exploitation du potentiel maximum des énergies renouvelables en France ne pourra guère ,et cela peut-être vers la fin du siècle, couvrir plus du quart de nos besoins énergétiques ACTUELS.Pour faire plus que cette proportion, il faut faire décroître considérablement notre consommation énergétique !et que nos modes de production soient centralisés ou décentralisés, ne change rien à l’affaire.Et mettre d’énormes moyens sur la recherche n’y changera rien non plus.Les choses ne peuvent s’améliorer que si nous savons mieux utiliser le solaire, qui est la seule énergie renouvelable ayant un potentiel à la hauteur de nos besoins. Pour cela, il faut être capable de stocker l’électricité dans des dispositifs ayant une capacité massique au moins dix fois supérieure à celle de nos meilleures batteries actuelles.J’espère que la recherche sur ce thème est très importante.Mais elle n’aboutit pas.
Aborder la question de l’énergie sans avoir en tête les contraintes imposées par la physique et par les rendements thermodynamiques est parfaitement stérile.