• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de BMD

sur Nucléaire, information et désinformation


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

BMD 15 août 2007 17:36

@Aurélien, j’en profite pour corriger une erreur dans mon post : il s’agit bien sûr de 20 mSv par an et non de 20 Sv comme vous l’aurez sûrement remarqué. 1-Il n’y a aucune différence entre radioactivité naturelle et radioactivité artificielle : dans les deux cas il s’agit de rayonnements parfaitement identiques et parfaitement identifiés.Cela se trouve dans tous les cours de physique qui tritent de la radioactivité. Mais bien sûr, vous trouverez toute une littérature pour prétendre le contraire.Il y a toujours un public pour ce genre de choses. 2- Il ne faut pas confondre radiotoxicité, c’est-à-dire toxicité des rayonnements émis et toxicité chimique et c’est me semble-t-il ce que vous faites : les radioisotopes à très grande période, comme l’uranium 235 ( environ 700 millions d’années) et l’uranium 238 ( de l’ordre de 4 millards d’années) se désintègrent à une très faible vitesse et ont donc une activité( nombre de désintégration par seconde et par unité de masse, exprimé en becquerels)très faible. Leur radiotoxicité est donc très faible. C’est d’ailleurs ce qui n’est jamais expliqué au public : plus la durée de vie d’un radioisotope est grande, moins il est radiotoxique, toutes choses étant égales par ailleurs.Dans ces conditions,s’il y a toxicité chimique,mais ce n’est bien sûr pas toujours le cas, celle-ci peut l’emporter sur la radiotoxicité.C’est le cas de l’uranium, qui a sans doute une faible toxicité chimique, comme un certain nombre d’études toxicologiques sur des rats et sur des organismes plus simples semblent le montrer . C’est le contraire pour des radioisotopes à courte période comme le césium 137. Celui-ci a une toxicité chimique,en particulier il peut avoir une action sur le muscle cardiaque, mais c’est à dose relativement importante et sa radiotoxicité l’emporte bien avant d’atteindre des concentrations critiques.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès