@geez : un peu d’humour ne fait pas de mal dans ce monde de brutes.
Où avez-vous lu que je parlais de « placements éthiques » ? Le secteur de la santé pèse plus de 10 % de la richesse nationale, et il ne s’agit pas de « placements éthiques », mais d’organismes publics, d’entreprises privées et de quelques associations et fondations.
La société que je défends n’est pas composée de « winners qui n’en veulent », même si je comprends bien qu’en traitant du monde extrêmement compétitif de la finance, le raccourci soit possible. Mais le sujet a été posé au départ, tentons de ne pas trop nous en écarter.
Personnellement, je ne vois pas trop de différences autres que le couple ’rendement/risque’ entre les catégories de placement. Le label « éthique », en jouant sur le sentiment de culpabilité d’une petite population fort rentable, permet surtout de bien vendre un produit, qu’il s’agisse de fonds ou de café « équitable ». Pourquoi pas ? Je suis heureux que cela satisfasse du monde. Après tout, l’échange repose avant tout sur la satisfaction mutuelle.
L’aide aux plus malchanceux, aux plus démunis ou à ceux qui ne se sont pas remis d’un choc dans la vie (je ne fais pas exception, ce sujet ne m’est pas étranger) n’a rien à voir avec le monde des investissements. De nombreuses fondations, de nombreuses associations font un travail formidable. Leur donner de l’argent, du temps et des compétences a pleinement son utilité. De la pièce facilement donnée à la Croix Rouge (rcupérée par des bénévoles) aux milliards offerts par Bill et Melinda, chacun peut trouver des manières d’aider son prochain. Mais il ne me semble pas que ce soit le sujet du jour, si ? En tout cas, je serai heureux d’en débattre le jour venu. Il me semble d’ailleurs avoir publié un article sur la Grameen Foundation en début d’année...