@Aurélien, il semble que vous n’ayez pas compris ce que j’ai expliqué sur la théorie des faibles doses, alors je répète : si vous voulez montrer dans une étude toxicologique l’influence d’un élément que vous supposez toxique, vous ne pouvez le faire qu’à partir d’une étude statistique comparant deux populations ayant les mêmes caractéristiques mais dont l’une est exposée à ce facteur et l’autre n’y est pas.Si vous n’observez aucune différence significative entre les deux populations, vous ne pouvez pas conclure que le risque n’existe pas. Vous pouvez seulement conclure qu’il n’est pas statistiquement significatif, et si les populations étudiées sont importantes, vous pouvez aussi en conclure que le risque est faible. Avec la radioactivité nous nous trouvons dans la situation suivante : si les effets à de fortes doses d’exposition sont clairement discernables et maintenant bien connus, les effets des faibles doses( <100 mSv)ne le sont pas. personne n’a réussi à démontrer jusqu’à présent par es méthodes statistiques que ces effets existaient, ce qui montre que de toutes façons ils sont faibles.Il existe des tonnes de littérature contradictoires sur le sujet et il ne s’agit plus dans ces conditions de science, mais d’opinion.La théorie des faibles doses, ou plutôt de l’extrapolation aux faibles doses,n’est donc qu’une théorie et le restera tant que l’on n’aura pas progressé scientifiquement.Elle est utilisée à titre de précaution, car on ne peut pas prouver non plus pour l’instant qu’elle est fausse. Mais si elle est vraie, il s’agit de risques vraiment très faibles.
Si vous êtes convaincu de la validité de cette théorie, et comme je l’ai dit il s’agit dans ce cas d’une croyance, pas d’une démarche scientifique, il vous faut aller jusqu’au bout de votre logique et admettre que de ce point de vue une centrale à charbon est à puissance égale 100 fois plus dangereuse qu’un centrale nucléaire, puisqu’elle envoie dans son environnement cent fois plus de radioactivité ( de plus ces centrales sont installées au voisinage des villes) ; vous pourrez en trouver la démonstration dans un article de Gabbard du Oak Ridge National Laboratory intitulé " Coal combustion : Nuclear Resource or Danger ? ( lien pour Oak Ridge www.ornl.gov)