Dans le nucléaire, nous ne sommes plus dans la « toxicologie », qui est par définition la science étudiant les substances toxiques et leurs effets, mais dans un autre type d’impact sur le vivant, qui est principalement biophysique ou biomoléculaire.
Les altérations dues au rayonnement sur un système vivant sont multiples, et peuvent causer des troubles d’ordre épigénétiques, génétiques, moléculaires, cellulaires....notamment en cas d’exposition prolongée.
Ce sont toutes ces composantes d’échelles qui sont à étudier dans le cas des rayonnements d’ordre radioactifs.
En médecine, l’IRM, le scanner... sont l’utilisation de rayonnements à fin d’imagerie médicale.
Vous voyez bien que les rayonnements sont de divers types et que l’on ne peut pas parler de radioactivité en mettant tout dans le même panier.
Les données médicales actuelles basées sur l’exposition brève à de forts rayonnements est largement insffisant dans l’étude des effets dela radioactivité sur les organismes.
Des expositions prolongées de rayonnements divers même de faible intensité peuvent avoir des effets, notamment délétères sur les organismes vivants.
Pour réfléchir sur la question, voir par exemple :
Philippe VALLÉE :
Effet des champs électromagnétiques sur les propriétés
physico-chimiques de l’eau : incidence sur l’activité biologique.