Le stockage de l’énergie en très gros volume existe et est au point pour des installations fixes : je pense aux installations hydrauliques à deux barrages (un « en haut », l’autre « en bas »), avec des systèmes de turbine-pompes réversibles accouplés à des moteurs-alternateurs. On pompe de l’eau vers le bief amont en période de sur-énergie, on le « turbine » vers l’aval lors des pointes de consommation, ce qui in fine restitue sous forme électrique l’énergie stockée, et avec un très bon rendement.
Pour ceux qui connaissent, il y a un certain nombre d’exploitations de ce genre en France, installées lorsque les changement d’allure brutaux des centrales nucléaires étaient à éviter (Montezic dans le massif central, Grand’Maison-Super-Bissorte et Le Cheylas dans les alpes, etc.). L’EdF doit avoir encore dans ses cartons d’autres sites potentiels recensés à l’époque.
mais même l’énergie hydraulique n’est pas totalement neutre écologiquement, et puis il faut une réflexion stratégique et des investissements lourds. Des électriciens étatiques du type EdF sont bien mieux placés pour ce genre de démarche que des compagnies privées rendant des comptes trimestriels à des fonds de pension étrangers...