A Gérard Lemesle,
Merci pour votre post sur votre affaire, bien que je ne parvienne pas à distinguer le lien concret, démontré, avéré, entre l’argent des frégates et le dossier que vous évoquez.
A ma connaissance en effet, si l’argent des dossiers ELF a beaucoup coulé vers des personnes privées avant que les « robinets » soient identifiés et sanctionnés, les sommes dues aux citoyens français pour le contrat Bravo ont en majorité été « bloquées » avant répartition aux intéressés.
C’est d’ailleurs tout l’intérêt du suivi du dossier d’entraide judiciaire taiwanais avec la Justice suisse.
Je dis bien : à ma connaissance, car je n’ai pas la science infuse et absolue. Il se pourrait bien que des pistes n’aient pas été ou pu être explorées à ce jour.
Il ressort de tout cela que les possibilités que vous évoquez- blanchiment d’argent détourné notamment- puissent plus se relier aux dossiers Elf ou à de simples malversations, courantes dans certains milieux. Bien que cela ne soit ici de ma part que pure spéculation, en suivant seulement vos propres dires.
Ceci dit, je reste attentif à toute information fiable de votre part qui puisse relier votre « affaire » d’auteur spolié par un éditeur ayant fait faillite soudainement à des sommes issues du dossier des frégates.
Si votre éditeur a déclaré sa faillite, un avocat pourra essayer d’intervenir auprès du Tribunal de Commerce et/ou du liquidateur judiciaire nommé pour soutenir vos prétentions. Mais l’espoir est mince sans publication et vente du livre.
Si le livre de votre main n’a pas été publié, je crains fort que votre cause, en tout cas sur le plan financier, soit perdue. S’il a été publié et vendu, le dol peut être constaté et l’affaire relève alors des Tribunaux civils pour vol et abus de confiance, voire rupture frauduleuse de contrat écrit.
Il vous reste cependant, outre ces voies, la faculté, qui vous est largement ouverte, de trouver un autre éditeur plus scrupuleux et avec lequel vous aurez enfin ce que vous souhaitez au travers d’un contrat plus avantageux pour vous.
Cela me semblerait, pour votre légitime attente de ressources financières régulières et suffisantes, la meilleure issue à votre situation exposée dans ce post.
Bien cordialement vôtre,