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Commentaire de ka

sur Le phénomène « nolife », la pathologie de demain ?


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ka 16 août 2007 15:44

Dans le cyberespace, il y a moins de barrières que dans la vraie vie, le virtuel peut être plus attractif que le réel parce qu’on a de plus en plus l’impression de subir le réel alors que dans le virtuel on est dans la création et l’intéraction facile et rapide, on décide, on se crée un personnage tel qu’on le veut alors que dans la vie réelle on ne choisit pas ses origines, sa famille, ses gènes, etc... Le personnage virtuel n’a pas d’origine, il est en quelque sorte vierge de tout passé, il est modelé à volonté. Les relations avec les autres sont également facilitées dans le virtuel, il n’y a pas de contact direct, le manque d’assurance, la timidité et la peur du regard des autres n’existent pas. On ose certaines choses qu’on oserait pas dans la vraie vie parce qu’on n’a pas de compte à rendre on n’a pas à se justifier comme dans la vraie vie, on a un certain pouvoir, on a l’impression d’être protégé, d’être libre et quelque part ça peut être excitant. Ca peut être amusant pour certains de jouer à être quelqu’un d’autre dans le cyberespace ou à être vraiment eux-mêmes tant que la vie virtuelle ne prend pas le pas sur la vie réelle. Sinon c’est peut-être foutu parce que si la personne préfère sa vie virtuelle à sa vie réelle ça peut l’amener à faire des conneries, soit il reste scotché à son ordinateur et sa vie se limite à ça, soit, sous la pression de l’entourage il peut décider d’en finir avec sa vie réelle et l’abus est aussi une façon de se détruire. Le cyberespace est donc une drogue qui peut rendre dépendant au même titre que l’alcool, la cocaïne et toutes les autres drogues et le manque de courage pour affronter les difficultés, pour affronter la vraie vie, peuvent inciter les personnes dépendantes à choisir la facilité.


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