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Commentaire de claude

sur Gergovie ou le Crest


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claude claude 18 août 2007 15:30

damianounet la science infuse,

vous êtes vraiment nullissime !

savez vous qu’il existe une procédure qui s’appelle : « La validation des acquis de l’expérience [V.A.E.] »

non ?

alors voyons ce qui est écrit sur un site du gouvernement :

- ***" Fonctionnement de la V.A.E.

La validation des acquis de l’expérience est une mesure permettant à toute personne, quels que soient son âge, son niveau d’études, son statut, de faire valider les acquis de son expérience professionnelle pour obtenir un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle.

Fonctionnement

La V.A.E. permet d’obtenir, en totalité ou en partie, un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (R.N.C.P.).

Dans la majeure partie des cas, le candidat doit remplir un dossier détaillant son expérience professionnelle et les compétences acquises. Il se présente ensuite devant un jury qui décide de valider tout ou partie du diplôme visé. En cas de validation partielle des acquis, des prescriptions sont proposées au candidat en vue d’obtenir la totalité du diplôme.

Dans l’enseignement supérieur, la validation des acquis existait déjà avant la mise en place de la V.A.E. Aujourd’hui encore, chacun peut faire valider son expérience professionnelle et personnelle pour accéder directement à un niveau de formation sans avoir le diplôme requis (décret du 23 août 1985). La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, qui a créé la VAE, permet d’aller plus loin en autorisant les universités et les autres établissements d’enseignement supérieur à délivrer leurs diplômes ou leurs titres par une autre voie que celle de la formation ou l’apprentissage. La V.A.E. ramène la durée d’expérience de 5 à 3 ans. Tout le monde a droit à la reconnaissance de son expérience

* salariés, * non salariés, * demandeurs d’emploi indemnisés ou non, * personnes ayant exercé des activités sociales, bénévoles, etc.

La seule condition requise est d’avoir exercé une activité d’une durée de trois ans au minimum en rapport avec le contenu du diplôme visé. A qui s’adresser ?

Du certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.) au brevet de technicien supérieur (B.T.S.) : dispositifs académiques de validation des acquis (DAVA). Il en existe un par académie.

Pour les diplômes de l’enseignement supérieur : services de formation continue des établissements (universités, écoles d’ingénieurs).«  »"***

voir aussi :
http://www.centre-inffo.fr/article.php3?id_article=120
http://www.travail.gouv.fr/vae/640.html
http://www.travail.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/formation-professionnelle/validation-acquis-experience-vae-1074.html

il n’y a pas besoin d’aller en classe et de passer un diplôme pour avoir des compétences scientifiques, artistiques,ou technologiques . la preuve, voici quelques autodidactes célèbres :

- benjamin franklin :http://www.academie-sciences.fr/membres/in_memoriam/Franklin/Franklin_oeuvre.htm ; http://library.thinkquest.org/22254/lehome.htm ...http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Franklin

- vincent van gogh : http://www.picturalissime.com/van_gogh_vincent.htm ***«  »"(...) En octobre 1880, Van Gogh se rend à Bruxelles pour entamer une formation artistique assez désordonnée. Il reprend rapidement des études autodidactes remplaçant ainsi la formation académique. Il s’entraîne tout d’abord en copiant divers peintres puis il se lance dans la production de nombreux dessins et peintures décrivant des scènes de la vie paysannes, comme Mangeurs de pommes de terre ( Avril-Mai 1885, huile sur toile, 81,5x114,5 cm, Musée Van Gogh, Amsterdam ). (...)***

- andré malraux :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Malraux : ***"André Malraux (Paris 18ème, rue Damrémont le 3 novembre 1901 - Créteil, le 23 novembre 1976), de son vrai nom Georges André Malraux, fut un écrivain, un aventurier et un homme politique français.(...)

En 1918, il n’est pas admis au lycée Condorcet et abandonne ses études secondaires, il n’obtiendra jamais son baccalauréat ce qui ne l’éloignera pas de la littérature, bien au contraire. Il fréquente les milieux artistiques de la capitale et publie ses premières œuvres en 1920 ;(...)***

http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Andre_Malraux : ***« (...) Archéologue au Siam et au Cambodge (1923), révolutionnaire en Chine, chef d’escadrille dans l’aviation républicaine espagnole (1936), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, chef de la brigade Alsace-Lorraine, lors de la campagne d’Alsace, ministre de l’Information (1945-1946) dans le cabinet du général de Gaulle (après le retour au pouvoir de De Gaulle, il fut ministre d’État chargé des Affaires culturelles - de 1959 à 1969). André Malraux aura fait siens tous les grands événements historiques de son siècle(...) »***

- rené monory
- pierre bérégovoy

- André-Marie Ampère :

http://musee-ampere.univ-lyon1.fr/la_vie.html :***" André-Marie Ampère est né à Lyon le 20 janvier 1775 dans une maison du quai Saint-Antoine de la paroisse de Saint-Nizier. Son père, Jean-Jacques, négociant puis juge de paix et officier de police du canton de la Halle aux blés, avait épousé en 1771 Jeanne Desutières-Sarcey. A la veille de leur mariage, il avait acheté à Poleymieux un domaine comprenant une maison de maître et une ferme attenante où André Ampère passa son enfance et son adolescence.

Jean-Jacques Ampère, fervent disciple de Rousseau, s’inspira de l’Émile pour instruire sans contraintes son fils qui « n’alla jamais à l’école ». Il lui apprit lui-même le latin. Dès l’âge de treize ans, le jeune Ampère se passionna pour les mathématiques et composa un traité des sections coniques en suivant sa seule inspiration. Frappé par cette précocité, un ami de son père, l’abbé Daburon, lui donna des notions de calcul différentiel et intégral.

Doué d’une mémoire étonnante, Ampère étudia dans l’ordre alphabétique la Grande Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, dont il savait encore des chapitres entiers à un âge avancé. (...)

A trente-trois ans, il est nommé Inspecteur Général de l’Université. En 1809, il enseigne l’Analyse mathématique à l’École polytechnique. Il entre à l’Académie des sciences en 1814 dans la section de Géométrie.(...)

L’œuvre d’Ampère est importante dans de nombreuses disciplines.En chimie, il eut des vues profondes sur la constitution atomique de la matière.(...)

On doit également à Ampère, en 1809, l’hypothèse de l’existence du fluor. (...)

Mais ce sera l’électrodynamique qui vaudra à Ampère des honneurs incontestés et la gloire, partagée avec le seul Lord Kelvin, de donner son nom à l’une de nos sept unités fondamentales. Le physicien danois Œrsted publie le 21 juillet 1820 son observation de la déviation d’une aiguille aimantée au voisinage d’un fil conducteur relié aux bornes d’une pile. Cet opuscule de quatre pages en latin se répand en quelques semaines dans toute l’Europe et l’expérience décrite est répétée partout où on dispose de piles. Les 4 et 11 septembre, Arago présente le mémoire d’Œrsted à l’Académie des sciences. Chez Ampère qui assistait aux séances, se produit alors l’une de ces intuitions fulgurantes dont il est coutumier. Il se jette dans de multiples expériences sur lesquelles sa haute culture mathématique lui permet de fonder la théorie de l’électrodynamique. Il distingue la « tension électrique » qui se manifeste entre deux corps chargés d’électricité, séparés par des corps non conducteurs, et le « courant électrique » qui se déplace à l’intérieur d’un circuit fermé composé de corps conducteurs. Il affirme que les phénomènes magnétiques n’ont pas une origine différente de celle des phénomènes électriques, et que le magnétisme est produit par de petits courants électriques circulant autour des particules de la matière. Il prouve par de nombreuses expériences cette identité entre le magnétisme et l’électricité, et reproduit en particulier les effets des aimants par des « hélices galvaniques » ou « solénoïdes ». Il découvre aussi avec Arago l’électro-aimantation de l’acier (aimant permanent) et du fer doux (aimant temporaire ou électro-aimant). Il montre enfin que deux circuits électriques peuvent réagir l’un sur l’autre sans intervention d’aimants. Il énonce les lois d’attraction et de répulsion de ces courants. Tout est dit en quelques jours. Ses mémoires présentés à l’Académie des sciences donnent une analyse mathématique complète de ces phénomènes, « uniquement déduite de l’expérience ».«  »"***

http://pianoweb.free.fr/pianistes-jazz.html : ***« Des pianistes de jazz, il y en a eu beaucoup, mais ceux qui ont renouvelés ou fait évolués le langage du jazz ne sont pas nombreux. Les apanages du bon pianiste de jazz sont si riches que peu d’élue y parvienne : un sens raffiné du langage rythmique et harmonique, un sens de la mélodie, une bonne oreille, un esprit vif et inventif, et de la modestie, car le propre même du musicien de jazz est de repousser toujours ses propres limites.Vous remarquerez que je ne cite pas la technique ; je devrais d’ailleurs plutôt parler » des techniques « , car tous les grands pianistes et musiciens de jazz ont développé leur propre approche instrumentale, qu’ils soient musiciens autodidactes ou pas. La musique de jazz ne peut vivre si elle est formatée, conditionnée par des préceptes éducatifs. La musique de jazz est liée à la liberté. »****

http://www.abeilleinfo.com/dossiers/dossier.php?nomdossier=cras&rg=1&tit_dos=Quintette%20de%20Cras ***" Réussissant à concilier sa vocation de musicien avec une brillante carrière d’officier de marine, Jean Cras avait de multiples occasions de glaner, au fil des escales, des expériences musicales originales, gages de l’authentique dépaysement qui émanerait de ses compositions futures. Sans doute y était-il d’autant plus réceptif, qu’une formation presque entièrement autodidacte (en dehors des conseils reçus de Duparc) avait évité d’enfermer sa perception dans des réflexes scolastiques, et il en conservait une remarquable liberté dans le choix des moyens à mettre en œuvre. Enfin, il était profondément attaché à sa terre natale d’Armorique : il existe d’étonnantes affinités entre la tradition populaire celtique et les tournures mélodiques d’Extrême-Orient, qui reposent sur un usage commun de la gamme pentatonique(...)

Un autre trait saillant de l’auteur réside dans le goût de l’effort, et dans la conscience de sa valeur ; il domine la vie du marin, autant que celle du compositeur. Il le conforta dans sa vocation musicale : l’apprenti musicien des années 1900, qui suivait avec détermination les conseils de Duparc, avait conscience de la valeur de son œuvre, parce qu’elle résultait d’une impérieuse nécessité intérieure (une œuvre vraie), et aussi parce qu’elle était le fruit d’un labeur patient et opiniâtre visant à s’élever constamment. Jean Cras avait horreur du médiocre, de l’inaccompli, de l’amateurisme. Son culte et son respect de l’effort en firent le plus accompli et le plus professionnel des musiciens autodidactes. Comme il l’explique si bien dans ses lettres, sa vie entière fut une émulation permanente entre un amour-propre très vif, qui poussait le marin et l’officier à toujours se dépasser, et l’élan spirituel vers le divin que suivait sa main au long des portées.(...)"***

http://www.prades.non-profit.nl/textes/alii/histoire.html :

***«  »« Les archéologues amateurs constituent une dimension indispensable de la recherche. Généralement, leurs travaux commencent dans leur proche environnement, les lieux familiers de leur travail, de leurs occupations, voire de leur enfance. Leurs connaissances du terrain, leur acharnement d’autodidactes sans formation ni diplôme donnent à leur engagement la force et l’attachement de la passion. Mais quelle énergie, quelle patience faut-il pour mettre ces qualités en valeur... Depuis dix-huit ans, Prades participe à la défense de »l’archéologie amateur« (il crée la Fédération Archéologique de l’Hérault dont il est le premier Président). En 1988, il rencontre Denis Fonquerle (l’Inventeur de l’Éphébe d’Agde). Lui aussi dénonce la grande misère des fouilleurs bénévoles, le peu de considération voire le mépris qu’on leur manifeste, sinon la suspicion intéressée qu’ils subissent. Denis Fonquerle décrit le travail magnifique de ces »sherpas« de l’archéologie. Mais à Girmou ou à Firmi comme à Lattes de nombreux découvreurs subissent le même pillage légal. Pendant des années, les amateurs réalisent le gros œuvre ; puis, les »spécialistes« , attirés par le gisement de carrières que cela représente, les remercient avec ou sans médaille et les écartent de leurs découvertes. En 1988, Prades écrit dans Midi Libre un article intitulé »Denis Fonquerle - Henri Prades, même combat« , où il dit que les archéologues amateurs servent de »cochons truffiers« aux scientifiques officiels pour leur mâcher la découverte. Il cite l’Universitaire américain Charles Ebel, attaché à Lattes depuis plus de vingt ans : »Nous sommes revenus très déçus par notre dernier voyage en France. Nous constatons depuis quelque temps une tendance accélérée au scientisme, appuyé sur des computers et, au bout du compte, on ne démontre rien. (...) il ressort qu’une véritable injustice se développe et rien ne prouve que ce soit dans l’intérêt de la science...« (...) »***

- Odette TAFFANEL (1915),

membre du CNRS, Chevalier de la Légion d’honneur,

et son frère Jean TAFFANEL (1917), archéologues autodidactes,

qui, les premiers (dès 1929), fouillèrent le site du CAYLA et l’étudièrent toute leur vie avec une compétence scientifique reconnue, comme en témoignent une imposante bibliographie (plus de 50 articles publiés dans des revues savantes), ainsi que le Dépôt de fouilles qu’ils ont créé à MAILHAC même, dans l’ancien couvent St-Joseph, actuellement propriété de l’État français.


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