Article affligeant qui commence bien mal.
Songer que l’auteur se présente comme un étudiant en droit et il fait immédiatement suivre ce propos du fait qu’il est issu d’une famille de gauche.
Il serait intéressant, psychologiquement, de chercher à comprendre en quoi le fait d’être issu d’une famille « de gauche » conditionne à ce point un individu qu’il en vienne à l’évoquer dans sa description tout de suite en deuxième position.
L’article en lui-même commence lui aussi bien mal.
Ce brillant poète dit que « Soyons clair sur un point, un pédophile est avant tout humain, le terme prédateur paraît donc ici inapproprié. ».
Ben en voilà une belle idée. Le problème, c’est que prédateur n’est en rien contraire à la nature humaine de quelqu’un. Un animal peut être prédateur, une plante verte également, et aussi un individu. Je dirai même que la nature humaine est particulièrement prédatrice dans le sens.
Hibbes avait dit cela autrement en son temps en disant que l’homme est un loup pour l’homme. Mais à l’époque, il n’y avait pas AgoraVox.
La deuxième incongruité vient juste après : lisez plutôt : « M. Sarkozy n’est pas à un comptoir de bar, il est le président de tous les Français et qu’il le veuille ou non, une majorité des pédophiles en France sont Français, il est donc leur président. »
En voilà une belle affaire ! Ainsi donc le président devrait choyer chacun de ses petits compatriotes comme une mère couve ses petits. Allons donc, soyons sérieux, la qualité de président n’ôte en rien le droit de dire ce qui est : un pédophile, de même qu’un mafieux, un dealer ou un escroc financier, ce sont des délinquants dont la société doit se protéger.
Et on continue avec le droit au procès équitable : admirez le bon petit soldat qui apprend ses cours pour le grand oral de l’examen d’avocat !
A quand l’article 6 de la CEDH !!
J’ai arrêté là ma lecture, en trois phrases, je me suis fait une idée du bonhomme ...
Bien cordialement,
Icks PEY