Si on posait quelques balises ?
1) La présomption d’innocence ne doit pas changer pour les pédophiles ni le processus par lequel ils sont accusés, jugés, trouvés coupables. Ce dont on parle, c’est de ce qu’il faut faire quand ils SONT coupables.
2) Est un récidiviste celui qui a commis deux crimes de cette nature ; c’est de lui qu’on parle.
3) Les statistiques sur la probabilité qu’un récidiviste recidive encore, en matières de crimes de nature sexuelle, sont trafiquées partout selon les agendas de ceux qui en débatent. Si quelqu’un peut donner simplement le chiffre exact, indiscutable, j’aimerais bien qu’il le fasse. En attendant,la rumeur prévalente est qu’elle se situe en haut de 80%. Faute de mieux il faut prendre cette hypothèse.
4) Quand il y a un risque grave que le criminel frappe encore et qu’il ait une autre victime innocente, il est irresponsable de la part de ne pas prendre les mesures pour l’empêcher ; Il faut que le criminel en puissance soit sous surveillance.
5) Le mettre sous surveillance ne doit pas être considéré comme un châtiment, mais comme une mesure de précaution. Donc, aberrant de parler de castration ou de traitement imposé, mais nécessité absolue que la surveillance soit sans faille.
6) Donc, prioritairement, bracelet, GPS, suivi sur écran et tout ce que les techniques modernes nous offrent... mais, si ces techniques ne donnent pas une surveillance sans faille, déplacements contrôlés, garde à domicile ou internement. Sans plus d’hésitation que la mise en quarantaine d’un pestiféré, lequel n’est lui non plus coupable d’aucun crime.
7) Si le « pédocriminel » - et j’en dirais autant pour le violeur récidiviste - est interné, qu’il reçoive les traitements appropriés auxquels il consent,comme tout autre malade. Mais qu’on ne le remette pas en liberté avant qu’il ne soit guéri hors de tout doute raisonnable, ce qui, hélas voudra souvent dire jamais. Triste, mais l’innocent doit être protégé
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Pierre JC Allard