@ aux commentateurs qui se croient toujours plus malins que les autres
Ce qui me semble intéressant dans l’article de Yassine Zizi (merci à Wrisia d’avoir mentionné le site du Journal Hebdo pour lequel il travaille), c’est qu’il a été écrit par un Marocain, fin d’esprit et qui jette un regard lucide sur la société dans laquelle il vit. Je pense qu’il n’est pas débile au point de ne pas avoir remarqué que la plupart des mots qu’il a mentionnés faisaient partie du vocabulaire français et non anglais.
Et moi aussi par la même occasion (cf. le § de mont texte : « Bien sûr, ces considérations peuvent sembler anecdotiques, d’autant que ces classements sont établis au moyen de données »normalisées« par Google selon des critères qu’il serait intéressant de connaître. Ils n’ont évidemment pas valeur d’étalonnage de population. » C’est extraordinaire cette propention de nombreux intervenants de toujours se croire plus malins que les autres...
A noter que si un Européen s’était permis un tel papier, il aurait été traité d’être le plus immonde des racistes...
Comme il le dit lui-même, Yassine Zizi s’est fait une idée sur le sujet en tenant compte que la France doit avoir un parc de PC dix fois plus important que n’importe quel pays du Maghreb, et même qu’eux tous réunis. Je recommande donc à tous les touristes du verbe, de profiter d’un séjour Fram ou Club Med au Maroc pour aller passer une heure ou deux dans un cyber, en observant les jeunes Marocains (et les moins jeunes - garçons et filles confondus) qui entrent en contact avec des étrangers (âge ou pays indifférent) dans le seul but de quitter le pays en leur promettant tout ce que le Coran promet à ceux qui atteindront le paradis.
Aucun contrôle n’est exercé dans les cybers et l’on y voit souvent des groupes de très jeunes enfants (8 à 12 ans) s’agglutiner autour d’un poste pour visionner des films porno des plus hardssous l’oeilindifférent des responsables qui ne les font partir que pour des raisons de « rentabilité » c’est à dire quand il faut leur libérer un poste pour un autre client.
Patrick Adam