@Desperado
1- Tous les politiciens du monde, de gauche ou de droite, s’empressent généralement de récupérer à chaud les faits divers, les catastrophe, les attentats, ...
2- Ce qui compte, c’est effectivement le résultat, à condition de penser à mesurer les effets secondaires, notamment le coût et les conséquences néfastes de mesures décidées à la va-vite
3- M. Bush est une marionnette dans les mains de Dick Cheney, dont on peut sans doute comparer les capacités intellectuelles à celles de M. Sarkozy sans insulter ni l’un ni l’autre. J’ai relevé la différence d’échelle entre les deux démarches mais je maintiens qu’elles présentent de nombreuses similitudes.
4- Combien de Français comptent sur autre chose que TF1 pour s’informer ? Combien vont enrichir leurs points de vue en comparant plusieurs sources d’information ? Combien dès lors, peuvent faire preuve d’un esprit critique et du recul suffisant pour ne pas opiner benoîtement au brou qu’on leur sert ?
5- En l’occurrence, mon positionnement n’est pas politique. Je me borne à commenter une démarche qui me semble excessive tant par sa portée que sa précipitation. Et si le risque d’erreur judiciaire est inévitable, on peut tout de même choisir où placer le curseur : faut-il privilégier le risque de laisser passer un criminel ou celui de condamner lourdement un innocent ? Le durcissement de l’arsenal répressif fait parfois plus de tort aux innocents qu’aux criminels, tout simplement parce que les premiers sont tellement plus nombreux que les seconds. Je suis forcément désireux que l’état protège nos enfants, mais par forcément à n’importe quel prix.