Oui, votre position daniel me paraît juste. Liberté d’expression ne doit pas être galvadé, au point d’oubllier qu’ell enveloppe en elle une éthique de la responsabilité. La question certes se pose sur la limite du censurable ou du tolérable au niveau de l’expression. J’aime beaucoup ce que dit derrida dans « De quoi demain » : il pose en différence le mode objectif du journalisme et de l’autre de la littérature. D’où selon moi une différence entre Les versets sataniques de Rushdie et de l’autre ces caricatures qui apparaissent dans la presse.
Le livre de Rushdie est une fiction, certes troublante, mais fiction, elle crée en son sein ses propres lois d’énonciation et de rapport entre religion et protagoniste. par contre la caricature, n’est pas une fiction mais l’ hyperbole d’un trait objectif. Et c’est ici que la responsabilité doit apparaître. Quel trait fait-on apparaître ? Imaginons en effet que l’on représente la passion du Christ ou son derier repas (je crois qu’une marque l’avait fait) d’une manière outrageuse et caricaturale : la censure se ferait (et elle a eu lieu pour la reconstitution du dernier repas avec seulement des femmes). De même, imaginons, qu’un hummoriste caricature à l’excès un rabin, en en faisant un extrêmiste (ce qui aété fait par Dieudonné) = il serait tout simplement lynché publiquement (ce qui a eu lieu).
Ces exemples appellent à discerner et à réfléchir aux symboles qu’il est nécessaire de mettre en critique, et à ceux qui seraient des cibles manquées, seulement des visées médiatiques et publlicitaires. Car dans toute cette affaire, il est évident que pour France Soir, c’est bien le sensationnalisme qui a été visé, et non pas d’abord la liberté d’expression.