Lerma est un cas « socio-pathologique ». Si les chevaux ont parfois des oeillères, lerma est un sacré « bourrin » qui arpente AgoraVox.
Je voudrais toutefois ajouter, sans polémique aucune, que j’ignore la tête que vous avez et ce n’est pas de cela dont il s’agit. La croyance qu’on est victime est une chose très répandue et est très loin de ne concerner que les Africains. Beaucoup, partout, tombent dans ce piège, j’en rencontre professionnellement tous les jours.
Le fait de vivre très largement dans le passé, surtout lorsqu’il est tragique, nous maintient dans cet état de victimisation.
On peut se croire victime de ses origines sociales, culturelles, ethniques, de la vie, de la malchance (mauvais sort), la météo, d’un chef injuste, des autres, des voisins ...etc.... etc...
Or, c’est très dommageable, car cette croyance (car c’est bien d’une croyance qu’il s’agit) nous maintient dans une attitude d’affrontement, de soumission, de culpabilité ...
Même si vous même dites ne pas être dans cette attitude, nombreux sont les Africains qui font toujours référence à l’esclavage. Encore et encore. Quel peut bien en être le but ?
Car, invariablement, les européens actuels répondent énergiquement en déniant toute responsabilité personnelle.
Je n’ai aucune envie de défendre Sarko, dont je ne partage aucun des choix, et pourtant qui parle constamment de cette tragique époque et d’esclavage ? Certains Africains.
Vous parlez vous même de « responsablité d’Etat », donc collective. Quel en est l’objectif ? Cette affirmation ne peut, à mon sens, qu’être injustement ressentie par les Européens d’origine, du XXe siècle.
Il nous appartient à tous d’accepter que nous ne sommes pas des victimes mais acteurs-décideurs de nos vies...