Cent fois d’accord. Perdre des données aujourd’hui dans un espace professionnel relève de l’acte volontaire. Les principaux utilisateurs de l’informatique sont les banques et les assurances. Pensez-vous sérieusement qu’elles n’ont pas étudié le problème et qu’elles courraient le risque de voir les informations sur des millions de comptes se volatiliser. Une entreprise de taille moyenne, comme la mienne (institut de recherche, 50 employés) utilise des serveurs sécurisés. Toutes les données sont enregistrés, à différents endroits (pour palier aux incendies), chaque soir. Au pire, on peut perdre le travail d’une journée et revenir à la journée précédente. Le problème, je pense, vient de ce qu’on raisonne encore en terme d’originaux et pas en termes d’information non matérialisée, copiable et transmissible. Bien sûr aucun moyen de stockage n’est éternel, mais on peut copier un disque dur, sans aucune perte, en moins de 15 mn. Copies sur un serveur, un disque dur externe, son deuxième ordinateur, des CD, etc... Depuis que je travaille en numérique (10 ans) je n’ai jamais rien perdu en ne prenant la précaution que d’une seule copie.
Pareil pour les formats. Croyez-vous sérieusement que le TIF et le JPG ne seront plus lisibles dans 10 ans, alors que des milliards de prises de vues ont été faites dans ces deux formats universels (au contraire des formats de dessin avec Illustrator qui eux suivent les évolutions logiciel) ?