je plusois avec le commentaire ci-dessus. Il y a énormément d’inexactitudes dans le commentaire de Chermau.
au hasard.
« les bricoleurs d’OGM qui s’appuient sur le modèle incomplet du code génétique. »
depuis quand le code génétique est incomplet ? des sources histoire que je rigole ?
de même je ne vois pas trop le rôle prédominant du code génétique dans l’élaboration d’un transgène.
« cette partie non codante dont on ignore pratiquement tout va donner une protéines, qui aura globalement la même formule chimique »
le coup de la séquence non codante ... mais qui code quand même pour une protéine je la ressortirai à mes étudiants. Bravo, c’est vraiment gonflé !
Petite parenthèse aussi sur C. elegans ...
« Un petit ver:Caenorhabditis elegans est un modèle animal d’étude, il possède 20 000 gènes pour environ 300 neurones l’homme infiniment plus complexe a pour comparaison 1 milliard de neurones et au maximum 30 000 gènes (selon les dernières évaluation ) . Avec tous ces écart de complexité et de fonction entre ce petit ver et l’Homme, il est bien difficile d’expliquer avec seulement 10.000 gènes toutes ces différences, difficile de ne pas remettre en question le discours réducteur bien établie chez les bricoleurs d’OGM qui s’appuient sur le modèle incomplet du code génétique. »
Je suggère à l’auteur du commentaire de réviser sa classification phylogénétique (je recommande en particulier l’excellent ouvrage d’Hervé Le Guyader et Guillaume Lecointre à ce sujet - la classification phylogénétique du vivant) ; Bien que les nématodes soit en apparence des organismes présentant un plan d’organisation très simple ; cela résulte d’une simplification à posteriori au cours de leur évolution. Phylogénétiquement ils sont en effet apparentés aux arthropodes et non aux plathelminthes (vers plats). Un exemple qui tord le cou à l’idée que les organismes se complexifient forcément au fur et à mesure de leur évolution (le coup de l’échelle des êtres ... avec l’homme tout en haut). Pour les nématodes, cette simplification est simplement liée à leur adaptation vers un mode de vie parasite, ou endogée (on observe aussi des réversion de ce type chez de nombreux groupes d’insectes).
(désolé pour le HS un peu long ...).
Pour revenir au sujet, il y a par contre un point ou je suis d’accord ; à savoir notre méconnaissance du rôle des éléments transposables, et du junk DNA (ADN « poubelle ») en général. C’est un domaine où les recherches avancent (il y a d’ailleurs en France de bonnes équipes sur le sujet). Par contre, il est faux de dire que lors de la fabrication d’un transgène on incorpore du junk DNA ou ETs (aucun intérêt ). Mais bon l’auteur du commentaire a peut-être des sources fiables pour appuyer ses dires ?