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Commentaire de Sylvain Reboul

sur Josiane Balasko, angélique marquise des sans-papiers


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 septembre 2006 14:21

Le droit de vote sans la nationalité : vous lisez mon texte de travers.

Quant au reste nous ne sommes en effet pas d’accord sur la démocratie et la définition athénienne (et non pas grecque) excluait ls femmes et les esclaves qui étaient la grande majorité de la population (démocratie athénienne= aristocratie).

En ce quiconcerne la préférence nationale pour les droits sociaux elle a été à de nombreuse reprises refusée par le CC au communes FN qui voulaient l’introduire...

Votre proposition de fermeté totale ne peut exister dans aucun pays démocratique du monde qui tous régularisent pour ne pas être obligés d’utiliser la violence extrême vis-à-vis de gens qui ne sont en rien des criminels. Au dessus de la loi civile il y a les droits de l’homme qui sont constitutionnels, lesquels impliquent le droit de se défendre devant les tribunaux indépendants du pouvoir exécutif et de faire valoir une interprétation des textes différente de celle du gouvenement, du reste très ambigue en ce qui concerne la loi actuelle avec ses critères dont nul ne sait s’ils se composent et dans quelle proportion.

La variabilité de la loi (telle que la dernière a changé avant même que la précédente pourtant très récente ait été appliquée) signale pour le moins que le problème des expulsions en force sans décision de justice n’est pas aussi politiquement et juridiquement simple que vous l’affirmez.

Vouloir une application stricte de textes variables est une illusion et une rodomontade. Vous ne savez pas ce que vous feriez au gouvenement compte tenu des contraintes économiques politiques et juridiques qui limiteraient nécessairement votre marge de décision et votre pouvoir .

Je persiste et signe : la guerre de 14/18 et celle de 39/45 ont été gagnées aussi grace aux africains qu’on a envoyé en première ligne pour se faire massacrer pour nous. Vous avez la mémoire courte, pas moi : nous avons un dette politique et éthique vis-à-vis de populations que nous avons colonisées et qui sont aujourd’hui victimes de gouvernements corrompus que nous soutenons y compris financièrement et militairement.

Balayons aussi devant notre porte.


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