Pour les lecteurs qui souhaiteraient en connaître un peu plus sur les découvertes anciennes du mont Lassois, plutôt que de se reporter à un travail d’écoliers, certes louable, je conseillerais plutôt de se reporter à l’ouvrage « Vix et ses trésors » de René Geoffroy, l’archéologue aujourd’hui un peu oublié qui a mis en évidence l’importance du site. Et puisque je cite cet archéologue un peu oublié, j’en profite également pour citer le chercheur René Garenne qui a mis en évidence, en 1867, les trois oppidum importants de la Bourgogne « Mont-Saint-Vincent, mont Beuvray, Alise-Sainte-Reine », dans un livre intitulé « Bibracte » que le professeur au Collège de France précité a qualifié très injustement de nul.
Dans mon « Histoire de Gergovie » publiée en 1993 et que tout le monde peut consulter, soit à la Bibliothèque Nationale, soit dans une bibliothèque municipale sur demande, j’ai donné mon interprétation concernant les découvertes du mont Lassois, notamment de la tombe de Vix. J’ai fait d’ailleurs en sorte que mes ouvrages soient connus, notamment par les DRAC et autres acteurs concernés, en distribuant gratuitement une bonne partie de mon édition.
Mon interprétation est différente sur de nombreux points de celle de René Geoffroy et de Bruno Chaume. Nous entrons là dans le domaine de l’historien. Que des archéologues veulent se conduire en historiens, c’est tout à fait leur droit mais il leur faut accepter d’entrer dans le débat public et de discuter arguments contre arguments.